lundi, 27 octobre 2008
Shopping le 29 octobre 1973
Ce numéro de ELLE du 29 octobre 1973 est si riche que je reviendrai dans la semaine sur l'aspect "spécial beauté" et les cours de maquillage façon seventies. Peau de lapin retournée et col flamme en vison (F. Caster pour Dior), assortie d'une cloche péruvienne (le Serpent à plumes) sur la couv. Les pelisses sont à l'honneur.
A l'heure de la tournée des grands ducs, Paris se travestit titre ELLE. De l'Alcazar à chez Michou, les fantaisistes musclés se transforment en créatures de rêves. Laurent devient Marilyn ; Jacques, Zizi Jeanmaire ; Jean-Pierre, Barbara et Pierre est Sheila.
Mireille Darc est domptée et heureuse à mourir. Elle est l'héroïne du nouveau film de Georges Lautner La Valise. Ce qui compte le plus pour elle ? L'être avec qui elle vit. Alain Delon.
Au temps du vaisseau spatial, il est impossible de se servir des mêmes mathématiques qu'au temps des diligences. La légende de la photo précise que pour un enfant de trois ans "un ensemble d'éléments" c'est limpide.
150 boutiques sur 80.000 mètres carrés, c'est le shopping nouvelle manière. On peut tout acheter à Vélizy (et quatre fois par semaine jusqu'à 22 h !). Le centre commercial a été inauguré en mars 1972. ELLE est allé enquêter sur ces nouveaux modes de consommation. Henriette D. n'y vient pas le samedi lorsque ça devient le comble de l'horreur mais regrette de ne pas trouver sa taille dans les petites boutiques qui s'arrêtent au 40 et visent une clientèle jeune. Francine L, étudiante se promène à Paris mais achète ses vêtements à Vélizy. Les indécises et les expéditives voient ainsi rétrécir le champ de leur indécision.
On flâne au marché. Sophie et Pierre choisissent des poissons à l'étal de l'Hippocampe.
On boit un verre entre amis, parce que c'est l'un des plaisirs de Vélizy, les escales dans une ambiance calme. Le gilet écru torsadé est pile comme celui que je voudrais trouver.
Inutile d'aller à Paris : le cinéma de Vélizy suit l'actualité (on y jouait le dernier film de Delon lors du reportage).
Nicolas en coordonnés - pull en shetland, pantalon en tweed - s'initie au montage des raquettes à la boutique Team Os. Voilà qui éveille chez moi de lointains souvenirs : qu'est-ce qui grattait le plus, du shetland ou du tweed ?
Légères et parfois réversibles, les pelisses connaissent un regain d'actualité.
Les pelisses sportives sont coupées dans un tissu rustique et sont les pièces maîtresses d'une garde-robe de week-end.
Le Bon Magique est un équipement sportif pour les premiers froids (twin-set en lambswool, jupe, canadienne, bonnet et gants tricotés. La carabine n'est pas fournie. 225 F la canadienne pour un ELLE à 3 F (soit 172,50 € pour un ELLE à 2,30 €).
Neuf bijoux oeuvre d'art : ils sont signés par les plus grand sculpteurs.
Ces bijoux très indiscrets sont destinés aux collectionneurs, collectionneuses et aux audacieuses un peu croqueuses de diamants. La ceinture glycine en or pâle est signée Claude Lalanne.
Pas de tabous ! Oui, on peut emmener sa fille de 13 ans chez le gynéco pour vérifier que tout va bien.
La maison de la styliste Popy Moreni est très italienne. Elle y vit avec Fred, son mari graphiste, et leur fille Amour.
Avec en prime une petite touche Art Déco.
Vivement lundi prochain !
15:34 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
vendredi, 24 octobre 2008
Le gilet qui fait manteau #1
Lorsque la température descend - et dans ma ville que j'aime pas, elle descend très bas, c'est aussi pour ça que je l'aime pas et pas uniquement parce qu'on n'y trouve pas de Zara - il n'y a que grosse maille qui m'aille.
Frileuse qui vit en territoire hostile, je suis. D'octobre (même si cette année, ça va) à... avril. Voire mai. Voire, des fois, juin.
Donc, s'il y a bien des pièces dans lesquelles je n'hésite pas à investir, que je multiplie à l'envi, ce sont celles qui tiennent chaud. Je ne compte plus mes manteaux. Ni mes gilets. Ni même, bientôt, mes gilets qui font manteau. Ou le contraire.
Ma dernière virée chez Zara (donc, si on suit, pas si près de chez moi) ne s'est pas soldée uniquement par un peu de ce coton qu'on jurerait sorti de chez American vintage. J'ai aussi embarqué du gilet/manteau.
Une petite visite sur le site couplée à mon obsession actuelle pour l'oversize m'avait incitée à craquer sur celui-ci. Dans les rayons, un modèle approchant, sans que je sois sûre qu'il s'agissait bien du même. C'est un réflexe que j'ai récupéré à l'IFM, je n'achète jamais rien sans me renseigner auparavant sur la composition de la chose. Et là, ce fut niet. Pas question d'invrestir près de 70 € dans une pièce composée à 90 % d'acrylique, qui vieillira mal et ne tiendra même pas chaud.
Sur le même portant, un autre gilet semblait moins séduisant, mais son étiquette indiquait, c'est ça qui est dingue, pour le même prix, 50 % acrylique, 25 % alpaga, 25% laine. Même Isabel Marant n'affiche pas forcément mieux.
Cette grosse maille relief se prête à bien des mélanges de matières.
J'aime assez avec de la mousseline de soie fleurie.
Mais le gros gilet a aussi eu le mérite de me faire ressortir du placard mon jean flare.
Ce qui ne constitue pas, en soi, un mince exploit.
Gilet Zara, blouse Unité, ceinture La Fée Maraboutée jean Kookaï; robe Alice San Diego ancienne collection, écharpe Zara, bottes Vic Matie toujours en vente ici.
16:36 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : mode, gilet, manteau, grosse maille, zara | del.icio.us | Facebook
jeudi, 23 octobre 2008
Piller les mecs !
Ca a commencé en douce avec un pull Monop' en soldes.
Enfin, commencé... Ca a RE-commencé. Parce qu'il me semble bien avoir déjà pratiqué dans le passé.
Bref. Un pull Monop' Homme en laine et cachemire. D'ailleurs, Béné l'a aussi, même si elle l'a balancé avec le reste depuis qu'elle a foutu le contenu de son armoire par terre parce qu'elle n'a plus rien à se mettre et qu'elle passe désormais ses journées en enfer.
Rock me ?
Oversize me, surtout ! Oversize me, oui, comme le pull de l'année dernière que je veux cette année.
Plus jamais je ne zone dans un Zara, dans un H&M, sans aller rôder du côté des rayons masculins.
Et cette fois, je suis même allée aux Galeries exprès pour ça.
Pour ça.
J'étais pas sûre-sûre qu'elle y serait, mais quand même, je m'en doutais. La chemise à carreaux, juste longue comme il faut, avec le joli détail de finitions qu'on trouve pas forcément sur nos chemises à nous.
Juste celle qu'il me fallait pour accessoiriser mon prochain Trendyméquadra/quadramétrendy. Springfield. En promo 3 J, à moins 50 %.
16:35 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : oversize, springfield, monoprix, 3 j | del.icio.us | Facebook
mercredi, 22 octobre 2008
Les bottes des 70's
Dans les ELLE des seventies, les bottes, ce sont celles qu'on a envie de porter aujourd'hui. Une mine de vintage. Voici une petite sélection, de 1976 à 1979 (dans le désordre).
Les bottes Bally, on les embarque tout de suite, non ?
Les bottes Heyraud comptent triple.
Les Renast aussi, mais en trois hauteurs de talon.
France Arno propose de la semelle de crêpe, la même que celle qui fait un come back cette saison.
Go West fait dans l'authentique.
Xavier Danaud, dans le minimalisme.
A peine on voit les chaussures.
Eram fait déjà preuve d'humour.
Et chausse aussi les plus petits.
Salamander chausse les couples qui font du vélo.
Pour terminer, une pub (où ce que je suppose être telle) m'a particulièrement interpellée. Je pense qu'elle émane de la fédération de la chaussure, mais on n'y trouve aucune mention de l'annonceur.
12:49 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : salamander, bally, xavier danaud, eram, renats, go west, bottes | del.icio.us | Facebook