samedi, 26 avril 2008
En taxi en platform shoes
Ma culture cinématographique est à l'image de ma culture en général : un vrai gruyère.
Je viens donc seulement de réparer un gros oubli : j'ai enfin visionné Taxi Driver. J'aurais su dire que Jodie Foster, bien qu'elle ait tourné avant, avait, grâce au taxi, véritablement démarré sa carrière.
Mais je n'aurais pas su dire comment j'avais pu échapper à ce film jusqu'ici.
Je me suis évidemment laissée embarquer par l'histoire, mais pas suffisamment pour ne pas être attentive aux lumières, aux cadrages, aux plans... à cette magistrale leçon de cinéma.
Et comme je ne me refais pas, j'ai aussi fort bien maté les fashionneries de 1976. Dans ce clip qui reprend quelques scènes du film, je recommande les chaussures des filles en short des premiers plans. On pourrait les rééditer aujourd'hui, j'en connais quelques-unes qui se jetteraient dessus...
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vendredi, 25 avril 2008
Bien arrivée
J'avais évoqué début avril la généreuse brocante virtuelle organisée par Domie, du blog Des Ailes dans les Etoiles au profit de l'association l'Etoile de Martin. J'y avais fait l'acquisition d'une petite Sainte Vierge et de mini-couronnes sur lesquelles je reviendrai.
Je viens d'ouvrir le paquet, une odeur de lavande s'est répandue. Joint au colis en cadeau, un petit cornet délicatement garni m'a rappelé la Provence.
Merci, Domie.
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jeudi, 24 avril 2008
Le retour de la chine
Par chance, dimanche il n'a pas plu le temps de quelques heures.
Juste une petite fenêtre de tir pour ma première broc' de la saison. J'en ai ramené une provision de broderies anciennes. Déterminer quelles pièces passeront au bain de teinture, et dans quelle couleur, me prendra un moment. Pour l'instant je penche pour les cache-taies d'oreiller à monogramme. A voir, donc.
La broderie pleine de couleurs des années 40 restera telle que.
Elle adore ma nappe Angel des Montagnes.
Quant au papillon, je ne sais pas encore ce que je vais en faire, vu sa petite taille.
Mais la finesse de ses jours me ravit.
Et puis il y a la petite chaise d'enfant. Elle a beaucoup souffert et l'un de ses pieds n'est pas d'origine.
Elle me plaît bien comme ça. Elle est estampillée Thonet.
Et puis il y a les anges. Avec l'affreuse peinture noir brillant des cadres, il m'a fallu un moment pour réaliser qu'il s'agissait bien d'images anciennes, pas dans le meilleur état.
J'ai du boulot. Mais le prix était dérisoire...
Vivement dimanche prochain !
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mardi, 22 avril 2008
Cheapa-cheapa-cheap... aïe aïe aïe !*
Dries Van Noten P/E 2008 (c) Madame Figaro
Je me suis décidée à m'offrir une petite virée shopping. Pas dans ma ville que j'aime pas, non, faut pas déconner.
Essentiel, Swildens, Just in Case... ça me cause. Ca me cause et ça se trouve pas chez moi. Enfin, si peu, "chez moi"...
J'ai passé les portants de mon ex-fournisseur de Rützou qu'a même plus de Rützou au peigne fin. Ratissé. Soigneusement.
Et je suis ressortie les mains vides.
A quoi bon ? A quoi bon investir dans de l'été alors que j'en suis toujours aux bottes hautes et au manteau ? L'un de mes plus légers, de manteau, mais manteau.
A quoi bon ? Alors que fleurissent déjà les ventes privées, que les soldes sont dans à peine plus de deux mois ?
Toutes ces marques créatives sans être de créateurs me semblent affreusement chères. A haute dose, mon pouvoir d'achat n'y survivrait pas. Sauf que là, c'est carrément mon vouloir d'achat, qui suit pas.
Histoire de me conforter dans cette idée, je suis entrée chez Comptoir des Cotonniers. Rien ne m'y a vraiment fait envie. Et quand par hasard... Le prix m'a dissuadée vite fait.
Je me suis ensuite perdue devant une vitrine pleine de Dries Van Noten. Voilà, au moins, qui me fait décoller.
Qu'est-ce qu'une jupe à 375 € quand une robe de chez Alice San Diego** en vaut 320 ? Une jupe à 375 €. Oublie.
Quel est le vrai prix des vêtements ? Quel est le prix de la vraie création, quel est le prix des belles matières, des belles finitions ? Quel est le vrai prix de la fabrication, désormais quasiment systématiquement délocalisée ? Quel est le prix du marketing, de la campagne de pub, de l'éclairage basse tension de la boutique ?
Mes vraies belles pièces ne sont pas toujours celles que je porte le plus. J'ai aussi quelques cheaperies pas mal portées et qui tiennent pourtant la route. Alors ?
Alors, cheaperies pour cette fois-ci. Le débat qui s'est instauré chez Domino est passionnant. Mais moi, je ne suis pas assez sage pour qu'un nouveau rouge à lèvres suffise à me faire croire que je change de look.
Alors ?
Alors, une poignée de pastilles signées Avant-Première aux Galeries Lafayette.
Alors une écharpe tye & dye, trouvée dans le même rayon. Je n'aime pas le tye & dye. Mais accessoirement, comme a dit Galliane, si.
Voilà qui réveille pas mal les rayures grises.
Une Promoderie, déjà, c'est une Promoderie.
Alors une Promoderie bradée en cours de saison... Une autre que moi se serait méfiée ? J'ai foncé.
Le jean brut, le liberty de la doublure, hop, une mousseline rose poudré et à pois dans les cheveux : roule !
*Oui, je sais. C'était trop tentant, j'ai pas résisté.
**En photo, l'étiquette de celle que je me suis achetée l'été dernier... soldée, et qui fit l'objet de l'un de mes tout premiers posts.
22:51 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : mode, shopping | del.icio.us | Facebook