samedi, 24 mai 2008
Décibels pour un week-end bien managé
Des fois, pour un peu, je serais contente d'habiter ma ville que j'aime pas. Quand par exemple je sais qu'on aura bientôt de la visite.
De ceux-ci.
De ceux-là.
Et sans, évidemment, non plus oublier celles-là.
Quand je pense que peut-être la nuit sera tiède et qu'il pleuvra même pas...
18:56 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 22 mai 2008
Coudre et en découdre # 3
Forte de mon expérience de sarouel Marant, j'ai décidé de retenter le coup avec un sarouel plus sarouel.
Sauf que cette fois, ce n'est pas un bas de jambe élastiqué, qui posait problème, mais le haut de la chose. Quid de ces espèces de cordons faisant office de ceinture ?
C'était rien.
Une fois viré le point qui coupait les passants en deux, j'y ai glissé une vraie ceinture et c'était déjà beaucoup mieux.
Oui, sauf que non.
En fait, c'est là que les vrais ennuis ont commencé. Quelle est la bonne longueur pour un sarouel ? A la cheville ? Sous le genou ? A la moitié du mollet ? Le sarouel doit-il être resserré au bas de la jambe ?
Oui ?
Non ?
Ne sait pas ?
J'en perds le sens commun. Pour un peu viendrait me hanter le fantôme du pantalon thaï.
Sarouel Promod, tunisien Monoprix
blouson en jean on sait même plus, sandales No Name
Ce sarouel-ci ayant au bas des jambes une patte pourvue d'un bouton, j'ai essayé une version ressérrée et ceinturée. Au passage, n'étant plus à une expérimentation près, j'ai exhumé le blouson en jean qui n'est certes pas LE BJ parfait mais qui pourrait faire illusion le temps de.
Le temps d'en trouver un mieux et/ou de me lasser très vite de cette résurrection.
T-shirt coton bio équitable Monoprix, gilet American vintage, boots Promod
Puis j'ai tenté une autre version avec le bas de jambe non boutonné et je me suis alors demandé si ce serait pas mieux un peu plus long. Et puis finalement, je crois que non. Encore que. Mais bon...
Veste La Redoute, pull Circus & Co, bottes Ash
Inspirée sans doute par un temps maussade et tout détraqué, j'ai jugé qu'une tentative hivernale serait la bienvenue.
Je confirme. Le sarouel plus sarouel, c'est finalement dans sa version un peu cosaque que je le préfère.
Mais d'ici l'hiver, sûr de sûr, je vais prendre le temps d'en découdre avec la Maranterie.
EDIT : merci à Sohiny Das, fashion designer à New Dehli, qui porte le sarouel ressérré sous le genou et avec talons, elle éclaire ma journée.
(c) The Sartorialist
A lire ici, son interview.
23:08 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, sarouel, promod | del.icio.us | Facebook
mercredi, 21 mai 2008
De la pub en mai 68 # 1
La pub est très présente, dans le numéro de ELLE du 6 mai 1968. Elle est le reflet de la mode de l'époque et parfois, elle ne sait même pas à quel point.
C'est le cas des robes Jolimai, qui ne croient pas si bien porter leur nom. Et qui sont fières d'afficher qu'elles sont en Velicren*.
Les matières nobles ne sont pas à l'honneur. Ce qui est mis en avant, ce sont les innovations techniques des fabricants de fibres textiles. Le Tergal, désormais honni, en 1968, ça en jette.
Et le shift ?
Les temps ont fini par changer, mais qui, aujourd'hui, se souvient de ce shift ?
Pourtant, le shift en question n'était pas dépourvu de charme.
Il n'y a pas que Levis dans la vie. En 68, Wrangler entend le faire savoir.
Quand aux hommes, ils sont invités, au dos du magazine, à se la jouer Dallas.
Les Petites Sym portent des robes baby ou des bermudas.
Et les encore plus petites, comme moi, elles mettent quoi ? En mai 68, j'allais à la maternelle en Carabi, je me souviens très bien du nom de cette marque, même si j'ai oublié les vêtements, j'étais déjà très (trop, dirait peut-être ma mère) attentive à ce qu'on me collait sur le dos. Et vu le slogan, Toujours du bon côté de la mode, j'ai finalement assez envie de m'en souvenir.
Avec l'approche de l'été, Rasurel rappelle qu'il ne faut pas se tromper de maillot.
Quant à la lingerie, incroyable comme tout le monde donne dans le panty. Comme chez Dim, qui évoque déjà les bas Dim-up, mais ne les montre pas.
Warner est convaincu que ses dessous sont adaptés à la vie moderne.
Les opticiens se mobilisent pour l'amélioration de la vue et prouvent que le combat ne manque pas forcément de fun.
Côté beauté, Gemey est fier de vivre avec son temps.
Et Chanel... sera toujours Chanel.
Du papier peint, des couches et des clopes : voilà le menu du prochain épisode de pub vintage 1968.
*Velicren FR ® : nom d'une fibre modacrylique; voir textile à comportement au feu amélioré. Source Institut français du textile et de l'habillement.
00:10 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, pub, vintage | del.icio.us | Facebook
mardi, 20 mai 2008
Double exemplaire
Début avril, je m'étais laissée aller à une Promoderie aux rayures marine. Une belle affaire.
Elle se prête à de multiples superpositions en cas de temps maussade. Elle est idéale lorsqu'il fait chaud, ample et légère. Une si belle affaire que j'ai couru en racheter une autre semblable, mais toute blanche, celle-ci, se prêtant encore à davantage d'interprétations.
Non ceinturée. Avec une touche de orange et rose, mon tandem gagnant du moment.
Ceinturée d'un foulard, histoire de pas faire comme les autres.
Associée à des tons plus neutres, les jours de passe-partout.
Tout lui va, elle est toujours partante.
C'est bien aussi, quand c'est simple.
00:12 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : mode | del.icio.us | Facebook