jeudi, 29 mai 2008
De la pub en mai 68 # 2
Deuxième volet de la pub vintage spécial mai 68.
Les fumeurs ne sont pas bannis des plateaux de télé, ni des bureaux, ni des restos. Fumer c'est bien. Fumer c'est bon. C'est presque un péché selon Winston.
Les femmes commencent à revendiquer. De ne pas être esclave de leur cuisine, par exemple, grâce à Lustucru.
Mais parfois aussi de s'y laisser séduire.
Pour en arriver à acheter la cuisinière du Marché commun élaborée par Sauter.
Et à piquer, dans la salle de bains, un produit de mec : le déodorant Gillette.
Ce n'est pas une raison pour oublier de faire des enfants, rappelle Prénatal.
Surtout ne pas se tromper de couches. Prendre des Chix.
Pour mieux, ensuite, emprunter à sa progéniture son litre de Fruité.
Voire son pot de Nutella.
On vit dans des maisons fleuries du sol au plafond par Inaltera, et qui en traumatiseront quelques-uns pour longtemps.
On s'en évade parfois en Renaut 4L.
Pour s'offrir tout ça, on reste près de ses sous avec la Société Générale.
Quant aux bonnes affaires, on ne les chasse pas encore sur internet, mais on les règle déjà grâce à sa carte bleue.
11:11 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, pub, vintage | del.icio.us | Facebook
mercredi, 28 mai 2008
Fauve mais Pastelle
Non, je n'achèterai pas de robe longue retour de Katmandou.
Non, je ne porterai pas de spartiates, ce qui est spartiate n'est pas pour moi.
Non, je n'irai pas voir Sex & the City, le matraquage que je n'ai certes pas recherché mais auquel j'ai malgré tout été exposée me laisse entrevoir de la grosse daube à l'américaine, bien pensante, tout s'y terminant par un big mariage.
Non.
Je fais ma mauvaise tête et je dis non.
Je m'en tiens à mes essais de sarouelleries.
Et encore. Je décide même de m'offrir une parenthèse à la Joanna Preiss, telle que je l'ai entrevue, dans La mode la mode la mode, s'ébaudir de ses cow-boy boots ramenées de Miami (vintage ou qu'elle a en fait depuis longtemps, à en juger par leur état de service).
Même pas je reviens de Miami mais moi aussi, je peux sortir les cow-boy boots et le jean droit. Hors d'âge. Hors tendances.
Je peux.
Et ceci fait, le coeur léger, me rendre au dépôt-vente du coin de la rue, déposer tout ce que je ne suis pas assez motivée pour e-Bayer.
Et, pour une fois, jeter un oeil à ce qui est à l'étalage, sans même y penser.
Et tomber sur elles. Les sandales fauve que j'avais même renoncé à trouver.
Celles que j'avais pourtant déjà imaginées à mes pieds, assorties de jambes opaques et noires. Pas le temps de les chercher à Paris, persuadée pourtant que j'étais que, dans ma ville que j'aime pas, ce serait peine perdue.
35 €.
Elles sont certes Pastelle, mais elle sont surtout très très fauve. Pastelle, la marque jusqu'alors inconnue de moi, qui, sur son site internet, parle de fabrication européenne. Sous la semelle tout cuir - par aucun trottoir encore entamée - de mes sandales, est écrit made in Brasil.
09:35 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode | del.icio.us | Facebook
mardi, 27 mai 2008
Lolita, ten points
Question : de quel animateur de la télé française s'agit-t-il ?
00:10 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us | Facebook
lundi, 26 mai 2008
Fines mouches le 10 mai 1954
Un numéro pour fines mouches, annonce ce ELLE du 10 mai 1954. Avec même tous les trucs pour réussir les robes, manteaux, chapeaux et le buste baleiné des grands couturiers.
La fermeture du Festival de Cannes a donné le signal : la saison s'ouvre sur la Côte. Industriels, couturiers, gens du Monde et d'ailleurs, tous ceux qui fuyaient les festivités cinématographiques commencent à arriver. Le nouveau visage est celui de Katie, fille d'un industriel bruxellois et nouvelle coqueluche de Cannes, qui vient d'être engagée par Jacques Fath. Elle lance les boucles d'oreilles de couleurs. Quant à la nouvelle robe du soir, révélation de la saison, elle est raccourcie.
La mode surprise sur la Côte, c'est aussi O'Dette, qui a abandonné les planches pour ouvrir à Saint-Tropez un restaurant boîte de nuit.
Hélène Portello, jeune Américaine de 16 ans, fait admirer les tenues de plage excentriques que crée Mme Vachon, la couturière de Saint-Tropez.
La mode, ce sont aussi les idées trotteur des grands couturiers. Petite robe ville d'eau ou robe du matin se vivent en ville, avec pour les vacances une robe à danser ou un ensemble de casino.
Le Bon Magique ? Une toile chinoise de soie, qui permettra de réaliser la robe de Marjorie à l'aide du patron Elle-va-Bien.
Avecfo une forme toute bête et des idées toutes gaies, on réalise pas moins de cinq chapeaux.
Il suffit d'un peu de ruban bayadère, d'un semis de fleurs à coller sur le chapeau ou d'une calotte en surah à pois.
Un autre patron Elle-va-Bien invite à se confectionner un ensemble beau dimanche. On le portera pour aller danser, pour prendre le thé dans un endroit élégant ou pour assister à un mariage. Il se compose d'une robe en shantung imprimé et d'un manteau en gros shantung sable doublé du même tissu que la robe.
ELLE présente quelques-uns des dessins sélectionnés dans le cadre d'un concours organisé par Astra. 272.000 enfants de 6 à 17 ans ont participé, les moins de 14 ans illustraient le planisphère, les plus âgés devaient y tracer l'itinéraire d'un voyage autour du monde. Les dessins primés devaient faire l'objet d'une exposition, salle Pleyel, à Paris. Sur la photo, les oeuvres de Josette Bondu, 12 ans, Monique Simon, 11 ans, et Anne Chabrun, 5 ans.
ELLE est l'amie de la ménagère et propose le dernier épisode de l'entretien à la moderne. Tous les conseils d'entretien pour le les vitrages, le bronze, les cuivres ou le plâtre.
Quand tout sera propre, on aura bien mérité une vaisselle gaie, avec une guirlande de lierre sur ses casseroles ou une montgolfière dans le plat à tarte.
La petite ELLE arborera une robe de toile fine, si elle est âgée de 3 à 5 ans, grâce aux ouvrages prêts à broder proposés par le magazine.
Les jeunes filles sont pleines de trouvailles, elles en font profiter les lectrices. Elles remplacent la chemise de nuit froufroutante par un pyjama de coton et ont une mine d'idées dans leur mouchoir.
Lancé par les couturiers, adopté par toutes les femmes, le buste baleiné.
ELLE en dévoile les secrets pour réussir sa robe à danser.
Vivement lundi prochain !
00:10 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : mode, magazine, vintage | del.icio.us | Facebook