lundi, 20 août 2007
L'air de la mer
Déjà presque trois semaines de notes de bric et de broc. Là, slims-leggings-vernis-tangerine et moi on s'en va le temps d'une bouffée d'air de la mer. On vous laisse avec un nouveau ELLE vintage. Et puis, parce que ELLE c'est le lundi et pas un autre jour et que sinon ça veut plus rien dire, est prévu le prochain-ELLE-vintage-si-tout-va-bien . Pour le reste, je ferai un saut de puce virtuel sur les blogs des uns ou des autres et je répondrai aux éventuels commentaires au hasard de connexions plus ou moins aléatoires ces jours prochains.
A très bientôt.
08:08 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (7) | del.icio.us | Facebook
dimanche, 19 août 2007
De si Zolies Zhistoires Zédifiantes
La broc de ce matin a mis sur mon chemin deux livres d'images. Le premier, c'est la très véritable et très horrifiante histoire d'Hansel et Gretel, version 1968 et dans la langue d'origine, l'allemand. C'est un livre en trois dimensions, avec des découpages savants qui font apparaître la scène en relief, pour avoir bien plus peur de la vilaine sorcière.
Les illustrations me rappellent les dessins animés de mon enfance, avec ce graphisme typique des pays de l'Est.
Le second est en piteux état et ne comporte pas de date. Sa couverture est toute gribouillée, certaines pages sont déchirées, mais je suis tombée sous le charme de ses illustrations. J'imagine qu'il doit dater des années 40 et que c'était sans doute un livre de prix, comme on en donnait à l'école aux enfants méritants de l'époque. Les héroïnes s'y prénomment Marthe, Marguerite ou Héloïse, les héros Charles, Léon ou Georges. On y montre aux enfants comment on doit s'occuper de son petit frère avec patience, on y enseigne aux petits garçons à ne pas se montrer poltron, on incite les braves petits à savoir être serviables avec les aveugles et on est conduit par Grand-Papa au joli bal d'enfants. Que tout cela est donc charmant.
Et puis ce n'est pas aujourd'hui que je les "cherchais", c'est donc aujourd'hui que j'en ai trouvé : les images pieuses, assorties de deux portraits photographiques anciens. Ma préférence va à la Vierge baromètre, sur le même principe que les affreux bambis des boutiques de souvenirs que je fréquente par ailleurs assidûment.
Bleu pour le beau temps, mauve s'il est variable, rose s'il pleut. Aujourd'hui la vierge est habillée de bleu. Tiens, mais c'est pourtant vrai : il fait beau !
15:45 Publié dans Chineuse d'opérette | Lien permanent | Commentaires (6) | del.icio.us | Facebook
samedi, 18 août 2007
Régress' trip, part II
Chapitre régression, je ne fais pas que ramasser dans les brocs les chiens vintage à la Molly Chicken. Je me suis offert ce printemps le gentil monstre créé par Christian Lacroix pour la collection de chez Habitat VIP For Kids. Histoire qu'il entame la rentrée en bonne compagnie, vient de venir le rejoindre le porte-clé Doudou Junior, toujours du même Christian Lacroix, envoyé cette fois par La Redoute et venu en éclaireur.
Si je suis sage, à la prochaine commande, Monsieur Doudou file sur les traces de Junior.
Pour fêter ça, un petit Scary Monsters de Bowie !
17:25 Publié dans La minute de neuneuterie | Lien permanent | Commentaires (5) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 17 août 2007
Prise de risque
Je regarde assez régulièrement sur Arte l'émission Chic présentée par Eglantine Eméyé. Le programme est court, varié, on s'ennuie rarement. Ce que je préfère, c'est la séquence invité de la semaine, que l'on suit sur plusieurs jours, dans son travail, ses lieux de vie, avec en prime un(e) invité(e) de l'invité(e). Dernièrement, je me suis régalée avec la rediffusion des épisodes consacrés à Antonio Marras et à Isabel Marant.
La semaine dernière, c'était Nicolas Degennes, créateur du maquillage Givenchy. Avec une séquence où il retrouve la peintre Françoise Nielly, qui a réalisé son portrait pour la marque, la collection printemps-été 2007 ayant été inspirée à Gilles Degennes... par la peinture de Françoise Nielly.
Voir travailler cette dernière est un bonheur. Elle s'émerveille en ouvrant un pot de pigment jaune fluo, avec un plaisir communicatif : "Si je pouvais j'en mangerais". Et on en mangerait bien avec elle. Miss Fluo, ainsi a-t-elle intitulé son MySpace.
Françoise Nielly explique très bien pourquoi elle peint au couteau, comment elle sculpte l'image dans la matière de sa peinture : "Je n'ai pas de patience, le couteau permet de satisfaire mes désirs rapidement. J'aime la prise de risque, autrement je m'ennuie." Elle confie son rêve d'intégrer des néons dans la toile.
Les couleurs sont plus que fortes. Et si nuancées aussi. Jusque dans les noirs, ce qui est bien le plus difficile.
La prise de risque de la peinture. La prise de risque d'une grande marque d'associer pour une fois son son image à un peintre. Ca nous change, un peu.
18:30 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (8) | del.icio.us | Facebook