mercredi, 14 janvier 2009
J'ai fait - quand même, un peu - les soldes (ah, ah, ah !)
J'avais dit que je ne me sentais pas très motivée pour les soldes.
J'y croyais moyen. Mais bon, quand même, un peu.
Pas besoin d'être motivée, avec toutes ces étiquettes barrées en travers de mon chemin.
Et donc, j'ai fait les soldes, quand même, un peu.
Ah, ah, ah ! Définitivement ah, ah !
15:11 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (29) | del.icio.us | Facebook
mardi, 13 janvier 2009
Que grosse maille qui m'aille ! #3
J'ai terminé mon gilet en tricot, c'est pas trop tôt, hein ? Non, parce que franchement, avec des aiguilles N° 20, pas d'excuses !
Ben si. Il y a TOUJOURS une excuse.
Et là, l'excuse, c'est que je n'avais pas d'excès de flemme. Pardon, d'excès de laine. J'ai dû bidouiller le dernier rang en attachant les unes aux autres les quelques longueurs de fil qui me restaient.
Tricoter sans modèle, c'est beau, c'est grand, mais du coup, on ne sait pas combien de laine il faudra pour matérialiser de manière à peu près satisfaisante l'image de gilet qu"on a dans la tête. Ric-rac, donc. Et bien sûr, plus une pelote en magasin, j'avais raflé d'un coup d'un seul, chez Monop', les treize exemplaires de Lima (laine et alpaga) qui restaient.
Cela étant, le froid polaire qui continue de sévir dans mon Est qui n'est pas tant que ça le mien et le fait que Punky B avait appelé à l'envoi de quelques a glagla looks m'ont sérieusement motivée.
C'est donc Punky qui a eu la primeur de mon gilet sans manches librement torsadé et tout aussi librement inspiré d'un modèle Cher Michel Klein. En free style, inspiré.
Pour mémoire, le modèle en question.
Ceinturer la chose est indispensable pour éviter un effet par trop Bibendum. Sur la route des soldes, j'ai croisé une ceinture cloutée qui m'a immédiatement paru disposer d"un fort potentiel. Y compris pour la porter devant-derrière.
Manteau long en peau lainée Mac Douglas, robe 70's vintage, sous-pull noir, gants et legging bleu canard H&M, ceinture Naf-Naf,
bottes Felmini ;
col roulé en laine mérinos Monoprix, slim en cuir La Redoute, ceinture cloutée San Marina, boots Jourdan.
00:00 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : mode, tricot, michel klein, punky b | del.icio.us | Facebook
lundi, 12 janvier 2009
La mode Lauren Bacall le 15 janvier 1979
Dans ce cuméro de ELLE du 15 janvier 1979, la silhouette de cet hiver 1979 remémore quelque chose à la rédaction de ELLE. Carrure élargie, taille bien à sa place, jupe ou robe épousant la ligne du corps et port de reine, cette silhouette, c'est celle de Lauren Bacall qui a traversé le temps et les modes sans prendre une ride.
Cette silhouette a inspiré nombre de stylistes : derrière cette mode remake et le phénomène rétro, il y a plus simplement le retour à un classicisme raffiné, à une femme-femme, personnalisée par Bacall dans les années 40.
Dans Le Grand Sommeil d'Howard Hawks, la riche héritière (Bacall) séduit le petit détective (Bogart) en tailleur pied de poule. En 1979, Daniel Grimm et Yves Saint Laurent s'en souviennent bien.
La rencontre des deux B avait fait tilt : Le Port de l'Angoisse, Howard Hawks, 1945. En 1979, les robes de femme fatale sont signées Georges Rech ou Karl Lagerfeld pour Chloé.
Dans le Grand Sommeil, Lauren Bacall alterne pardessus masculin et vison. En 1979, le pardessus à col cranté vient de chez Gudule et le manteau rétro en vison Majestic Lunarene allongé de chez Litz.
En 1948, pour leur dernière rencontre dans Key Largo de Huston, Lauren Bacall arbore la simplicité nette d'un chemisier bien coupé. Dans le Grand Sommeil, aux côtés de Marthe Wickers, Lauren Bacall est somptueuse en déshabillé de satin. En 1979, la blouse classique épaulée se trouve chez Azzedine Alaïa et le chemisier cintrée aux époaules froncées chez Georges Rech. Le déshabillé en pure soie est une création Annabelle chez Sabbia Rosa.
Cette semaine, spéciale dédicace à Béné, à Toupie et à leurs ventres ronds avec la série une mode pour qui sait attendre. En 79, attendre un bébé, c'est toujours le plus joli métier du monde. Marie-Louise et Ariane attendent respectivement, l'une son premier bébé, l'autre son second enfant.
Marie-Louise, 22 ans, 1,75 m, enceinte de quatre mois, a pris 3,5 kg "tout dans le ventre". Elle envisage avec sérénité la naissance éventuelle de jumeaux. Pas d'échographie, à quatre mois de grossesse, il y a 30 ans, on n'était pas fixée, manifestement. Elle s'habille de salopettes, de vêtements de sport, et, ce qui est nouveau, de robes. La veste kimono réversible se porte vague ou croisée sur pantalon assorti (J. Jacobson pour Dorothée Bis).
Ariane R., 32 ans, 1,60 m, enceinte de 6 mois et demi s'habille normalement en 38/40. Elle est passée au 40 et n'a pas prix beaucoup de ventre mais s'est enrobée de partout. Elle marche et s'aère le plus possible. Elle ne porte jamais de pantalon mais des jupes à taille élastique dans des matières souples et douces ou des robes "avec des trucs qui se passent près du visage pour attirer l'attention sur autre chose". Aux bottes qui font gonfler les jambes, Ariane préfère les collants sans pied une taille au dessus de la mienne pour qu'ils montenet au dessus du ventre et le maintiennent Ariane porte un ensemble en jersey de coton rayé (Kenzo pour Jungle Jap) et un collant sans pied Alesia Sport.
La robe de coton mauve à pois noirs et col de dentelle est une création d'Emmanuelle Khanh. La fille d'Ariene, Gaël, porte une robe et un tablier en coton de chez Nuage Rouge.
Le Bon Magique est une robe de grossesse à reporter avec le même plaisir après la naissance, version ceinturée. Elle est en fibranne 100 % viscose de Komar et existe en rouge ou en bleu dur. Prix 195 F pour un ELLE à 6 F soit 74,75 € pour un ELLE à 2,30 €.
Pour bébé en attendte ou bébé déjà livré, ELLE propose une garde-robe qui réponde vraiment aux besoins. En version classique à col claudine...
... mais aussi en version plus sportswear à zip, capuche et pressions.
La chambre des années tendre comprend un lit à garnir soi-même si on sait un peu coudre.
On peut aussi se coudre une jupe très confortable avec deux grandes poches papillon sur les hanches. Elle se coupe dans un satin grâce aux explicarions de ELLE.
On donne à sa chemise d'homme trop blanche un petit air de toréador grâce à des franges de coton achetées au BHV dans trois couleirs différentes.
Le pantalon de cuir se porte du soir au matin, on apprend à l'entretenir.
Qui est Michel Rocard ? Le temps d'un voyage en avion entre Rennes et Paris, Christine Clerc a essayé d'en apprendre davantage sur sur cet inabordable, inspecteur des Finances, député socialiste des Yvelines, maire de Conflans-Sainte-Honorine et secrétaire national du Parti socialiste. Michel Rocard apparaît pour une fois en compagnie de ses fils Olivier et Loïc, dont il entend faire des hommes libres. Il parle cosntamment de sa formidable femme Michèle, note Christine Clerc, ne cache pas être divorcé et avoir deux grands enfants d'un premier mariage. Mais il ne faut pas s'y fier : Christine Clerc rapporte les propos d'un de ses amis déçus du Parti socialiste : "Attention ! Tout ce qui vous paraîtra sincère chez Rocard, y compris son amour de la mer, n'est en réalité que du bon marketing politique ! Il y a longtemps qu'il ne parle plus et n'agit plus qu'en fonction de son ambition !"
Comédien, c'est pas ce qu'on croit ! Oubliés de la gloire et du vedettariat, en 1979, 8.000 comédiens sans nom, sans contrat, sans rôle même souvent, courent le cachet et les petits boulots entre deux pointages à l'agence pour l'emploi. Sans nom ? Pas toujours ! Pour illustrer l'article, une photo de Catherine Allégret, fille de Simone Signoret, qui fait partie de "ceux qui réussissent". Avec Elyane Borras, 32 ans comme elle, Catherine Allégret est en route vers le succès grâce à la pièce "Tu viens on s'en va". Mais elle raconte s'être à une époque abrutie de tâches ménagères, se polarisant sur son mari Jean-Pierre Castaldi, dont elle a divorcé, et son fils Benjamin.
La Cité des Abeilles était une véritable ruche artistique au début du XXe siècle. La Ruche était pour Montparnasse ce qu'était le Bateau-Lavoir pour Montmartre : un refuge et une couveuse. Elle accueillait entre autres Modigliani, Picasso, Chagall, le Douanier Rousseau...
Van Dongen y accueillait aussi ses modèles. Léger fut un jour invité par des voisins russes à manger de la fricassée de chats arrosée à la vodka...
Vivement lundi prochain !
10:47 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, elle, magazines, vintage, lauren bacall | del.icio.us | Facebook
samedi, 10 janvier 2009
Des pâtes, oui !
Avec Glamour c'est toujours la même chose : je l'achète parce que c'est pas bien gros, c'est pas bien cher et je le referme au bout de 10 minutes avec un haussement d'épaules en pensant avec regrets au Glamour des 90's qu'inventaient Anne Chabrol et son équipe.
Ben pas cette fois.
Eh non.
Tout à la fin, il y a une recette de pâtes aux légumes de printemps (asperges et petits pois, surgelés, of course, parce que le printemps, comment dire...) dont je ne vous dis que ça. Un délice.
Pour que j'en arrive à l'extrémité de tester les recettes de cuisine de mes magazines, faut-il vraiment que j'aie touché le fond ?
Mais c'était ça ou le déchirer en lambeaux pour tresser une corde avec laquelle aller me pendre.
Parce que dans le Glamour de février, il y a l'éternel dossier "le style selon qu'on a 20 ans, 30 ans ou 40 ans." Alors d'accord, j'admets que si je compte la poignée d'années qui me sépare désormais de mon 50e anniversaire, je flippe salement ma race, pardon, je veux dire, je manque de m'évanouir. Malgré ça, je tente vaille que vaille de jouer les trendyméquadra. Ben si j'en crois Glamour, je devrais pas. Certes j'ai pas de legging en cuir mais un slim. Mais je suis pas sûre que pour Glamour ça fasse une grosse différence. Bon, en même temps, faut dire que j'ai pas de petite soeur. Et que pour ce qui est de l'assemblage cuissardes/jupe en jean de Mlle Agnès, c'est plus le côté premier degré, qui me laisse dubitative, que l'âge du capitaine. Même si l'âge n'arrange évidemment rien à l'affaire.
Les pages bijoux reprennent l'éternel gimmick, à 20 ans, on fait ce qu'on veut, à 30 on devient subtile et à 40, on rentre dans les ordres.
Quant à la beauté... Déjà je m'amuse de voir que les trois âges sont illustrés par la même fille de 16 ans et demi. A 20 ans, on mise sur le teint ? A 30 ans sur les yeux ? Et à 40 ans, on arbore un rouge de dame ? Tout comme celui que je le portais bien davantage quand j'en avais 20, ce décalage me semblant bien plus fun.
J'ai refermé Glamour et suis partie faire chauffer l'eau des pâtes en repensant à Inès de la Fressange (qui les a, elle, les 50 ans) causant style dans ELLE il y a presqu'un an et donnant le meilleur conseil shopping qui soit à ses contemporaines : "Filer directement au rayon jeunes quand on est chez Zara ou chez Mango. Rien n'est pire quez de se ranger comme ça sagement, dans sa catégorie. Au nom de quoi ?"
Mais pour Glamour, Inès la quinqua ne compte pas : sexy et happy, ça s'arrête même bien avant 40 ans, manifestement.
15:39 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : glamour, mode, beauté, style | del.icio.us | Facebook