mercredi, 21 janvier 2009
Coming out de fin de saison
Pourquoi étais-je si peu motivée par les soldes ?
Et pourquoi ai-je acheté quand même ? Euh, non, ça, c'est un autre débat.
Pourquoi étais-je si peu motivée, donc ?
- Sans doute parce que mon dressing (ou, plus exactement, les armoires en bordel qui en tiennent lieu) est déjà bien garni.
- Sans doute parce que j'ai décidé de réduire mon train de vie vestimentaire pour investir dans des billets d'avion, la lecture assidue de certain blog y étant probablement pour quelque chose.
- Sans doute parce qu'avec les sites de ventes privées, c'est un peu les soldes toute l'année.
- Sans doute parce que l'indigence de l'offre dans ma ville que j'aime pas m'est d'une aide précieuse pour demeurer raisonnable.
Sans doute, aussi et surtout, parce que mes deux achats favoris de la saison sont à peine avouables tant il ne s'agit pas de it-pièces qui font rêver durant au moins la moitié d'une année.
Mes deux achats favoris de la saison, je ne les cherchais pas. Ce sont eux qui, l'air de rien, ont trouvé des arguments pour me forcer la main.
Mes deux achats favoris de la saison sont une paire de boots même-pas-en-cuir de chez New Look (qui m'ont valu début septembre les compliments d'une vendeuse de quelque boutique hype du Marais que j'ai traîtreusement préféré laisser dans le flou quant à leur provenance) et une robe en coton flammé de chez Zara, de ce coton flammé qui nous a enchantées Punky B et moi. L'ensemble n'excédait pas les 80 euros prix plein pot.
Mes deux achats favoris de la saison sont de ces pièces faciles et pas chères sans aucune prise de risque, de ces pièces meilleures alliées des jours sans - et surtout sans imagination - de ces pièces que l'on achète et que l'on porte sans réfléchir, sans jamais craindre de les tacher, des les accrocher, de les user, tant elles sont basiques, confortables et peu onéreuses- jusqu'au jour où l'on se rend compte que ces pièces ont d'irremplaçable l'attachement qu'on leur porte et que, dignes représentantes d'une fast-fashion toujours renouvelée, elles sont désormais sold-out.
Mes deux achats favoris de la saison ne craignent respectivement ni les lavages répétés ni la rigueur alternativement boueuse et verglacée d'une météo des plus hivernales.
Mes deux achats favoris de la saison ont tenu des promesses que nul n'aurait pourtant osé leur demander de formuler...
Low-boots en pur cuir de pétrole New Look.
Robe à manches boutonnées en coton Zaramerican Vintage (copyright Punky).
Gilet kaki Essentiel, legging Zara, bottes Ash, ceinture la Fée Maraboutée, pendentif vintage.
01:23 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, zara, new look, punky b | del.icio.us | Facebook
lundi, 19 janvier 2009
Jean Seberg le 24 janvier 1972
Jean Seberg fait la couv' de ce numéro de ELLE du 24 janvier 1972. La plus parisienne des Américaines arbore une harmonie de rouge majeur, blouse de crêpe à manches volants, débardeur en soie imprimée, coquelicots en broche-bouquet (Louis Féraud). Elle est naturellement coiffée "à la Seberg" par Dany Reynold.
Jean Seberg fait sa rentrée au cinéma avec le dernier film de Romain Gary "Kill". Un pamphlet sur la drogue où l'actrice s'engage tout entière. Elle se confie pour ELLE à Catherine Laporte. Divorcée de Romain Gary elle explique qu'existe désormais entre eux une sorte d'équilibre et déclare : Nous sommes proches l'un de l'autre comme jamais nous ne l'avons été. (...) Il y a une telle complicité entre nous que ça rend parfois difficiles les rapports avec les autres, mais cette complicité profonde restera jusqu'à la fin de nos jours. Evoquant sa carrière, Jean Seberg se déclare pas tout à fait satisfaite. Il faut sans doute choisir entre une belle carrière et une vie bien remplie. Et j'ai choisi l'aventure de la vie.
Peter Fonda et Clint Eastwood débutent tous deux dans la mise en scène en signant respectiviement L'homme sans frontière et Un frisson dans la nuit. Deux réussites, applaudit ELLE.
ELLE publie de larges extraits de L'Herbe bleue, journal authentique d'une Américiane de 15 ans tuée par la drogue, un document trop banal et précisément exemplaire.
L'exemple vient du Nord, les chalets tout en bois ne sont pas de fragiles cabanes mais de vraies maisons capables de vivre sous les climats les plus rudes.
Une jolie façon d'habiller douillettement un lit d'hiver : lui offrir une courtepointe matelassée. Mais, prévient ELLE, c'est un ouvrage prestigieux qui réclame patience et doigté. Le modèle à réaliser soi-même proposé par le mgazine est inspiré de dessins japonais traditionnels.
Les courageuses sont invitées à réaliser une enveloppe de traversin dans les chutes de tissu.
Il fait gris : mettez les couleurs ! Première à donner l'exemple, Zazie a réchauffé ses cheveux et éclairé son sourire.
Agnès s'abrite sous un petit coin de béret et accentue ses taches de rousseur... en bleu.
Louise choisit un blond plus blond que blond et est une junior qui a de la chance : elle peut jouer des vernis.
La rubrique mode propose de se faire une tête 72. Avec par exemple une toque en fourrure pour un charme qui vient du froid.
Côté dépannage élégant, on pensera au turban.
Voilette et paillettes : une séduction un peu sophistiquée réservée au femmes-femmes qui ont envie de faire une entrée remarquée au restaurant ou au théâtre.
Pour celles qui aiment le style Marlène, pour celles qui ont le visage fin et bien architecturé, on ose la toque en peluche avec manchon assorti.
On peut préférer la jouer breton sportif avec un suroît de pêcheur interprété en Vénilia crystal éclatant.
Corinne Bricaire a 27 ans, c'est une jeune femme d'aujourd'hui, gaie et dynamique, retenue par ELLE pour illustrer ses idées mode avec cinq de ses tenues favorites. Elle aime les pastels-fards qui annoncent le printemps, assorties à cet ensemble de tricot en mohair signé Rykiel.
Sa tenue de travail idéale se compose d'un pull en laine sur un pantalon en flanelle (Jacqueline Jacobson pour dorothée Bis).
Pour faire son shopping, Corinne choisit un costume en flanelle blanche (Georges Rech). Elle interprète le style Jules en veste marine et pantalon pied de poule (Christian Aujard) et flâne ou reçoit en tunique rapportée du Mexique, en coton orange toute nervurée et brodée de dentelle.
On prend le large en Bon Magique. Caban et pantalon sont en laine Woolmark 190 F et 120 F pour un ELLE à 2,50 F, soit 174,80 € et 110,40 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le pull matelot en maille fine se boutonne sur l'épaule (65 F).
Vivement lundi prochain !
10:38 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
samedi, 17 janvier 2009
Remplir les caisses ?!
Ce qu'il y a de bien, avec l'hiver, c'est que je trouve parfois le temps de m'occuper de ce que j'ai collecté à la belle saison. Je n'ai toujours pas teint le linge de grand-mère en attente, mais j'ai au moins rempli les caisses. Au sens propre. Les deux caisses de munitions chinées un jour de juin ont désormais un usage des plus pacifiques. La première contient des disques. La seconde, des livres.
Celle-ci, bien que plus récente, était en moins bon état et j'ai dû commencer par quelques couches de produit antiparasitaire. Sitôt en place, sitôt remplie. Il m'en faudrait déjà une de plus...
Le coq en sacs plastiques recyclés et au petit air penché est l'oeuvre de Bam-Lisa.
10:54 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 15 janvier 2009
Le cas des cuissardes
Des cuissardes, j'en avais déjà. Des Free Lance d'il y a quelques saisons, noires, plates, qui ne se plissent pas et un peu trop pointues pour le moment. Mais je les garde précieusement, persuadée que je suis que leur heure reviendra sûrement. Et bam, le 1er octobre, Zabou nous présentait l'un de ses rêves de cuir, des cuissardes noires à talons de chez Essentiel. M'en fallait pas plus pour que se déclenche une envie de cuissardes à la Marant, souples, vaguement dégoulinantes et plissées, un peu perchées. J'ai fait semblant un temps de les chercher sur e-Bay, sans insister, puis j'ai oublié.
Jusqu'à ce que je tombe au détour des soldes sur ces cuissardes Felmini. Je n'ai d'abord pas aimé le cuir perforé, pas aimé le petit logo sur le côté.
Mais j'ai adoré la souplesse du cuir qui se plisse à volonté, adoré le prix très raisonnable, adoré cette couleur fauve éclatante qui aime le gris, les sequins et la grosse maille.
Quoique. Fauve, vraiment ? Plutôt noires ? Fauve ! Euh, noires. Mais non, enfin, fauve ! Une à chaque pied, pour mieux se décider ? (eh oui, il restait ma pointure).
Envie de booster le gris, le carreau, le caleçon de papy Marant ?
FAUVE !
Robe heimstonienne Kookaï actuellement à moins 60 %, it-tour de cou home made, vieux gilet adoré La Redoute.
T-shirt gris marantesque actuellement soldé Kookaï, chemise H&M, gilet long en cachemire et soie actuellement soldé Zara, caleçon Isabel Marant, ceinture Zara, pendentif vintage.
13:50 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : mode, cuissardes, felmini, smarty zabou | del.icio.us | Facebook