vendredi, 28 décembre 2007
Grande foire à la Gueule de comm'
Pas de rubrique Gueule de comm' en cette fin de semaine. Ce sera pour le 31 décembre. Et la rubrique, ce sont mes lecteurs qui vont la faire (enfin, j'espère).
Le principe est simple : tout est permis, tout est open.
- Si vous êtes particulièrement heureux d'un commentaire laissé par un lecteur sur votre blog, en 2007, vous me le transmettez par mail.
- Si vous êtes particulièrement séduit par un commentaire laissé par quelqu'un d'autre sur un blog qui n'est pas le votre, en 2007, vous me le transmettez par mail.
- Si vous êtes plus mégalo que la moyenne et particulièrement fier d'un commentaire que VOUS avez laissé sur le blog de quelqu'un d'autre, en 2007, vous me le transmettez par mail.
Dans tous les cas, merci de me transmettre vos mails avant le 30 décembre à midi, et d'y faire figurer selon le cas, le lien vers votre blog, le lien vers le blog hébergeur du comm', le lien vers le blog de l'auteur du comm'.
00:20 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (40) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 27 décembre 2007
Un délicieux petit cube de cristal
Pour moi, les dernières semaines ont été difficiles.
Partout, sur la blogo, ce n'était qu'étalage de forfaits par ci,
de craquages par là, qu'échanges d'adresses
et de plus ou moins bons plans.
Les ventes de presse ici, les ventes de presse là.
Observant le phénomène depuis ma ville que j'aime pas,
je n'en pouvais mais.
Cependant, j'en avais parlé ici et je n'en démords pas.
Heureusement, il y a des filles comme Ka.
Red Vintage Circus, sa petite boutique e-Bay,
recèle des trésors toujours renouvelés.
La perspective d'une balade sur le cercle chromatique
l'a emporté :
vintage
BAGUE
GRAND CABOCHON
carré taillé facettes
Cristal Swarovski
( aux reflets uniques )
années 7O
La bague est arrivée à la veille de Noël.
Un jour où il faisait soleil.
01:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (22) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 26 décembre 2007
Un keffieh pour faire le mur
Du ELLE de la semaine je ne retiendrai pas la couv'. Cécilia/Carla : pour moi, même combat, je zappe. Ca s'annonçait donc mal, mais pourtant, à quatre reprises, ce numéro de Noël est parvenu à m'intéresser. Pas un si mince exploit, au regard des semaines passées. Bon, certes, ça finit par lasser, on nous refait encore et encore le coup de l'ongle bleu, dont il est vrai que j'attends de voir, parce que je dois bien avouer que l'ongle bleu, pour le moment, je ne le sens pas plus que ça.
ELLE est allée au Chatelet. Histoire de décrypter le dress code subtil des filles des cités, qui y déferlent durant leurs loisirs. Dorothée Werner et Monia Kashmire sont parties avec le photographe Johann Rousselot à la rencontre de celles qui viennent y parader et dépenser leurs sous. "Je déteste le discours pseudo-intellectuel sur la mode, déclame Karl Lagerfeld. La mode c'est ce que porte la rue. puisque même le maestro nous l'autorise, allons voir de plus près s'est-on dit à ELLE. En espérant que les filles de cités en soient vraiment issues, et pas rédactrices au magazine, n'est-ce pas, Zabou ? Ca ne semble pas être le cas de Sandra, 20 ans, griffée sport, dont le bonnet vert m'enchante. Les nuances de leurs couleurs de peau disent la grande variété de leurs originesnotent les deux rédactrices. Et c'est bien ce qui fait plaisir dans ce reportage : la diversité des origines et des couleurs de peau, à laquelle ELLE est si peu habitué, la sublime Aïssa Maïga n'ayant par exemple pas obtenu la couverture du numéro du 3 décembre qu'elle aurait amplement mértitée pourtant.
Les filles s'inspirent de la culture télé, d'internet (avec par exemple Face Hunter) et de la presse people, plus que de la presse mode, remarque ELLE, ce qui, personnellement ne manquerait pas de m'interpeller, sinon de m'inquiéter, si je faisais partie de sa rédaction... On trouve donc l'inévitable représentante du R'n'B style, en la personne de Hafida, 16 ans, mais plutôt tendance low.
Mais surtout il y a Malika, 19 ans, reine du vintage.
Au final, les silhouettes se ressemblent, des bras et des jambes, et un tronc emballé dans un haut assez large pour cacher les seins, les hanches, les fesses. "Moins on en montre, mieux c'est" confie une jeune femme conclut le papier de ELLE. Ce n'est pourtant pas ce dont témoignent les photos : blousons étriqués, jeans slim, minis sur collant et bottes, pour une fois un exemple de véritable diversité.
Décidément prêt à respirer l'air de la rue, ELLE enquêté sur le keffieh, lancé cet automne par la somptuosité signée Balenciaga. Laquelle Lauren est décidément bien mieux inspirée par le phénomène qu'elle ne l'était lorsqu'il s'était agi de commenter un pitoyable palmarès de people. Peut-on en vouloir aux fashionistas de détourner le keffieh de son usage originel, se demande-t-elle, en réaction aux propos du styliste Ramdane Touhami, qui déplore que "plus personne ne se préoccupe de la portée symbolique de ses vêtements". Je salue au passage mon ex-prof de l'Institut français de la mode, Florence Muller, qui explique que ce phénomène touche "des gens très jeunes qui ne sont pas proches en âge de l'époque où le keffieh avait une valeur politique. Comme la veste militaire, c'est un objet à forte connotation culturelle qui a transcendé les modes et les époques."
Qu'on s'en réjouisse ou non, le keffieh 2007 a été dépouillé de ses attributs symboliques. D'ailleurs, quand on observe de près l'objet du désir absolu, l'original de Balenciaga, donc, on se rend compte que le créateur l'a détourné de son initial relève Lauren Bastide. Du coup, Martine Kurz nous invite à en faire autant avec quelques petites recettes à base de fil d'or, de papier transfert et de sequins.
La rétro beauté 2007 m'a laissée de marbre, si ce n'est pour constater qu'en matière de stars mythiques, personne n'arrivera jamais à égaler les originales. Mais on peut quand même toujours s'en inspirer, et la série Make-up Actors studio interprétée par Coco Rocha est un bonheur.
Ma palme perso à Gilda,
à Loulou,
et à Barbarella...
Comme souvent ces derniers temps, les pages déco m'ont tapé dans l'oeil. Je veux faire le mur ! Je n'aurai pas assez de murs pour exploiter toutes les idées présentées.
Les poissons suspendus de la créatrice Marie Leonetti me bluffent.
Les chaises dessinées et le bric à brac inspiré d'Anne Hubert m'envoient rêver de murs blancs.
Les bouteilles d'encre des Composantes me donnent des envies d'arc-en-ciel.
Enfin, juste pour le clin d'oeil, parce que jamais je n'aurais soupçonné que ça puisse exister, une perversion pareille, je note qu'il existe des foodistas. Non que je n'aime pas bien manger, au contraire. Mais jamais il ne me viendrait à l'idée de me prendre à rêver qu'on m'offre une cocotte Staub ou une centrifugeuse Magimix...
00:05 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | del.icio.us | Facebook
mardi, 25 décembre 2007
Manquait plus... que le crapaud
Il y a finalement eu une touche de couleur pour Noël dans mon sapin de Morticia Adams. Un crapaud en verre soufflé est venu tenir compagnie à mon oiseau-empaillé-qui-fait-peur.
Couronné, le crapaud à moi offert par L.
Un signe que je devrais peut-être me replonger fissa dans la Psychanalyse des contes de fée de Bettelheim ?
Avant de remettre la main sur ce bouquin, juste je voulais dire que je reviens demain. Avec le ELLE de la semaine.
14:15 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us | Facebook