lundi, 21 janvier 2008
Avant/Après le 10 février 1975
Moi qui "lis" ELLE depuis toujours, j'ai été marquée à la fin des 70's par les avant/après. Une lectrice lambda se voyait proposer une leçon de coiffure et de maquillage. Jusqu'à il y a peu, ELLE poursuivait l'expérience, dans son spécial beauté d'automne notamment, en ajoutant un coup de vent sur le dressing des "cobayes". Et puis plus rien. Faut dire que des émissions de télé, et pas forcément les plus prestigieuses, se sont emparées depuis du concept.
En ce 10 février, ELLE inaugurait cette nouvelle rubrique avec Charlotte, 21 ans, et en faisait sa une. Pourtant, il faut atteindre la page 91 pour retrouver la page Une autre vous-même, avec cette fois Béatrice, chef de publicité, 26 ans, mariée.
Pour cette dernière, même ELLE, comme l'intéressée, n'est pas tout à fait convaincu par la transformation. Le maquillage, trop appuyé, la vieillit, la coiffure est à décoiffer. Il faudra chercher un moyen terme, dit ELLE.
Le magazine propose à ses lectrices de suivre une semaine de collections, qu'on n'appelle pas encore Fashion week. Dior, c'est par exemple le grand chic parisien avec des imprimés pointillistes et des robes en soie. La semaine des collections, en 1975, on est encore très loin des Sartorialisé(e)s d'aujoujourd'hui.
Côté mode, une série bleu marine et blanc qui commence sans couleur avec entre autres des chaussures bicolores de Camille Unglik pour Lario qui ressembleraient presque à nos richelieux.
Double page suivante, un polo en crèpe de Chine de Karl Lagerfeld pour Chloé.
Les vêtements de grande forme proposent du training, pour être dans l'air du temps, qui veut qu'on se lève tôt le matin, pas pour travailler plus mais pour faire du footing ou du vélo.
Ou même du foot dans la forêt.
Plein de déco, dans ce numéro. On cache sa télé et sa table toute moche sous une drôle de cagoule en plastique blanc. Une idée de John Stefanidis pour sa maison à Londres. Et on n'oublie pas de laisser le dos à l'air libre.
On passe ses meubles de style à la peinture argent. Comme quoi l'insupportable Damidotte n'a rien inventé.
On peinturlure les murs en famille et entre amis, comme chez les Jones (écrivain et actrice) qui laissent des peintures à portée de main pour leurs visiteurs.
On brode sa nappe au point de noeud. Un Bon Magique, tout comme les verres.
Autre Bon Magique, un blouson mixte en jean et un foulard western, 130 F et 12 F pour un ELLE à 4 F (soit 74,75 € et 9,20 € pour un ELLE à 2,30 €).
L'exotisme est à la mode et le Printemps expose l'Extrême-Orient du 8 février au 5 mars. On pourra même acheter les éléménts qui ont servi à la déco des vitrines du grand magasin, il suffira de se rendre à Clichy.
Et comme à ELLE on est organisé, on présente déjà, en dos de couverture, de quoi sera faite la semaine suivante. En l'occurrence, on sera garçonne ou lionne, on se mettra au tricot et on visitera un immeuble du XVIIIe siècle près du Panthéon.
Vivement lundi prochain !
13:45 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | del.icio.us | Facebook
dimanche, 20 janvier 2008
Je voulais juste une veste noire
Je suis partie avec une unique idée en tête. Des soldes à Paris j'allais ramener une veste noire. Genre smocking, à porter un peu rock, par exemple avec les manches retroussées.
Une belle veste, de marque, bien coupée. Quelle marque ? Domino penchait pour Agnès b. Marie Sue a pensé Vanessa Bruno. Chez cette dernière, merci Marie, il y avait bien la veste que je voulais. A moins 30 seulement. J'ai donc attendu jeudi et ma virée haussmanienne avec les moins 15 % supplémentaires aux porteuses de cartes, dans l'espoir de me l'approprier. J'ai même pris le temps d'attendre 20 minutes pour obtenir le passeport printanier, n'ayant jusqu'ici que le passeport du concurrent galérien, sans même savoir s'il y aurait ce que je cherchais.
Arrivée au stand de Vanessa, pas une veste. J'ai pivoté et avisé, en face, celui de Marc Jacobs. Elle était là, ma veste. Pas toute comme j'aurais imaginé, avec son col en vinyle et sa seule ceinture pour fermeture. Mais parfaite quand même. Parfaite dans ses finitions. Doublure rayée bleu pour le corps, rayée blanche pour les manches, liseré rouge.
Parfaite avec ma blouse Marant de BérAngère.
Si parfaite que j'ai même eu envie de l'associer avec mon t-shirt Blondie du même Marc Jacobs, sans la ceinture éventuellement, vu que j'ai rétréci ledit t-shirt dans la largeur.
Parfaite question prix. Une "affaire de Printemps". Une veste de l'hiver 2006/2007, qui affichait au départ 425 €. Toutes déductions faites, y compris les 15 %, le dernier prix est apparu : 61,20 €. D'ores et déjà, je n'avais pas perdu ma journée.
15:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (33) | del.icio.us | Facebook
samedi, 19 janvier 2008
En vrac
Question shopping, au départ, mon séjour parisien menaçait de ressembler à ça :
Le premier jour, même pas une boutique.
Le second, une heure à errer au Bon Marché, juste avant la fermeture, avec, pfffff, comme l'envie de rien. Trop déjà vu, trop j'ai déjà le même (c'était parfois vrai, comme les frusques Essentiel d'il y a deux ans croisées sur un portant), pas assez soldé, trop ceci, pas assez cela.
Le troisième, un petit achat pour la route. Je n'allais finalement pas faillir à la tradition.
Et le quatrième, le grand lâchage boulevard Haussmann. Qui ressemble pour le moment à ceci :
C'est à dire, à rien.
Je fais le tri, je ne déroge pas au ELLE vintage, et on en recause.
13:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 18 janvier 2008
J'ai retrouvé la boule
Oui, j'ai retrouvé la boule. Enfin, une boule, comme celles qui ont été cassées par deux fois déjà. Et, accessoirement, j'ai retrouvé ma ville que j'aime pas et ma vraie vie que j'y ai.
Donc, en attendant mieux, une image de la boule, troisième achetée tout exprès au dernier étage des Galeries La Paillette, pour reprendre l'expression de Bam-Lisa. Pour en savoir davantage sur mes belles rencontres parisiennes, mes belles minutes culturelles, mes belles modasseries nouvelles (oui, il y en a), va falloir patienter un peu. Même pas j'ai le temps de répondre à mes commentaires, là. J'y répondrai demain, et surtout, surtout, je vais tenter de rattraper mon retard de lecture blogosphérique. Histoire qu'il y ait, la semaine prochaine, une vraie Gueule de commentaire.
19:45 Publié dans On the road | Lien permanent | Commentaires (11) | del.icio.us | Facebook