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jeudi, 13 décembre 2007

Pourquoi le rose fuschia ? Et pourquoi pas ?

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J'ai longtemps détesté le rose fuschia. Quoique non. Je n'en portais pas, ce qui ne veut pas dire que je n'y voyais pas une couleur intéressante. D'ailleurs, toutes les couleurs me semblent intéressantes. Mais je ne pouvais pas en porter. Le fuschia, je trouvais ça difficile à assortir, je trouvais ça connoté, pour tout dire, je crois même que je trouvais ça vulgaire.

Je me souviens d'une première tentative : à 17 ans, avec une amie parisienne, avant de sortir, nous étions allées piller le tube de rouge à lèvres de sa mère. Un tube Yves Saint Laurent. Le N° 19. Le fuschia, j'en étais restée là.

Depuis j'en ai porté en touches, un t-shirt par ci et une veste par là. Mais en maquillage, surtout pas, sûrement pas.

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Cet hiver, le fuschia est revenu. Y compris sous forme de rouge à lèvres. J'ai vaguement tourné autour de l'idée. Et puis, comme toujours, ELLE s'est emparé de l'affaire. Avec quelques clés que pour une fois j'ai eu envie de respecter.

En rouge à lèvres, en vernis à ongles ou en blush, le fuchsia 2007 ne tolère ni paillettes ni irisation. Il est pur et saturé de pigments. Surtout pas de gloss : l’effet vinyl, c’est out.

Du coup, le magnifique Lancôme que Zabou était si gentiment allée zieuter pour moi, c'était mort. Trop glossy.

Chaudement recommandé : le duo ongles + bouche.

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e1201aa4cf4ab3605b311b3ec63dad06.jpgJ'ai donc décidé de faire la totale. Je n'ai pas cherché la complication. J'ai choisi le Rouge Baiser conseillé par ELLE, d'autant plus volontiers que je suis fan, depuis mon tout premier tube de vrai rouge, de cette marque que ma grand-mère aurait pu porter. Et j'y ai ajouté un flacon de YSL. Le N° 19, celui de mes 17 ans.

Toujours aussi fort. Toujours aussi pur.

Une fois mon forfait commis, je me suis quand même demandé pourquoi cette envie soudaine d'une couleur que j'avais toujours évitée ?

Dans le passionnant dossier Il était une fois les couleurs, toujours en ligne sur le site de L'Express, l'historien de la couleur de Michel Pastoureau classe le rose dans les demi-couleurs (c'est aussi le cas du gris) dont il n'y a pas à dire grand-chose : "Il n'a pas eu d'existence bien définie pendant longtemps. On disait autrefois «incarnat», c'est-à-dire couleur de chair, de carnation. Porté par le romantisme, le rose a acquis sa symbolique au XVIIIe siècle: celle de la tendresse, de la féminité (c'est un rouge atténué, dépouillé de son caractère guerrier), de la douceur (on dit encore «voir la vie en rose»). Avec son versant négatif: la mièvrerie (l'expression «à l'eau de rose» date du XIXe siècle). Un moment, on l'a plaqué sur l'homosexualité avec une intention péjorative. Les homosexuels ont maintenant choisi le drapeau arc-en-ciel, qui symbolise la diversité, celle des couleurs et celle des êtres, et la tolérance."

Dans le langage, le rose tient pourtant une place de choix. Je suis allée regarder dans le dictionnaire des mots et expressions de couleur d'Annie Mollard-Desfour. J'ai aussi son dictionnaire du rouge, mais pas encore celui du noir, tiens, voilà un cadeau qui serait assorti à mon sapin.

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3cea63d3f5fe60ef89237bf1bb1e8a05.jpgEt donc, le fuschia est un rose violet vif, terme créé en 1859 par un botaniste, le père Plumier, en l'honneur du botaniste allemand L. Fuchs (1501-1566). On peut l'écrire fuschia ou fuchsia. C'est un terme chromatique intermédiare entre les chmaps du rouge, du rose et du violet. Le fuschia, c'est tout de même aussi très proche du rose shocking inventé dans les années 30 par la créatrice  de mode Elsa Schiaparelli. Un rose vif qu'elle imposa dans l'intention déclarée de choquer. Cette dénomination est née à une époque où les termes anglais avaient une connotation "chic" et où schocking était déjà à la mode en Angleterre.

Le fuschia est donc un rose. Mais pas un rose comme les autres. Un rose qui n'a pas grand chose de mièvre. Un rose qui pète.

Cette fois, je crois que je me suis réconciliée avec le fuschia.

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mercredi, 12 décembre 2007

Mon sapin de Morticia Adams... un peu disco

46ec7a167290184aea1300ed2e66aa52.jpgTout à commencé avec une guirlande noire achetée fin octobre, dans le magasin à bazar où j'avais trouvé mes bougies baroques. Sauf que non, ça avait même commencé l'année dernière en fait. Parce que l'année dernière, je suis traîtreusement passée au faux sapin. J'en suis pas fière, allez ! Des années que je résistais, le faux sapin c'est moche et pas écolo, je disais.

d564efb8a334f48fb6ab002c68c12f77.jpgMais l'année dernière, il me fallait voir plus petit question sapin, je ne trouvais pas ce que je voulais en nordmann et j'ai avisé mon futur faux sapin alors que je cherchais en fait des décorations. Je l'ai embarqué, parce qu'il n'était "pas si moche", parce qu'immédiatement, je me suis dit que je pourrais toujours le bomber un jour en noir et parce que je me suis raconté, aussi, que du coup j'allais pouvoir le faire plus tôt, dorénavant, le sapin, puisque que je n'aurais plus à craindre qu'il soit dépourvu d'aiguilles (en cas d'épicéa) ou jaunâtre (en cas de nordmann désséché), le jour de Noël venu. Sauf que non. Cette année, le sapin, je ne l'ai pas installé plus tôt que d'habitude, même si j'avais ma guirlande noire dès la fin octobre, donc.

Habituellement, je n'utilise jamais de guirlandes. Habituellement, j'avais un nordmann. Habituellement, je réutilisais mes décos accumulées au fil des ans, avec chaque année quelques nouveautés. Je peux parler d'habitude, j'ai compté, j'en suis à mon 19e sapin.

71ccb56071953d8796cb6be770adbf91.jpgDix-neuf, c'est sans parler de ceux de mon enfance, dans lesquels on disposait de vraies bougies, un peu comme celles des gâteaux d'anniversaire. Avec un petit support en métal. On les allumait, les bougies, cinq minutes le jour de Noël, sans lâcher le sapin des yeux. Trop dangereux. Des bougies dans un épicéa, faut quand même avoir le sens du risque... Dix-neuf sapins depuis la naissance de Bam-Lisa, donc, à l'arrivée de laquelle j'ai commencé d'investir dans la déco de sapin. Boules de verre, de papier mâché, feuilles de métal, angelots baroques, figurines mexicaines, chromos découpés, j'en ai accumulé, chaque hiver, de la déco.

La guirlande noire a semé la révolution. J'allais tout laisser au placard. J'allais faire un sapin noir. On allait voir ce qu'on allait voir.

4e576b44b91f4b4b042540826cd9fd28.jpgJ'en ai trouvé, des décos noires, ici et là. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la sociologie de la déco de Noël expliquée par Sybille Vincendon et parue vendredi dernier dans Libération sous le titre Lutte des strass : "C'est drôle quand même, la vie… On entreprend d’écrire sur les décorations de Noël en croyant qu’on va faire un sujet futile et léger. Et on tombe en pleine lutte des classes. On découvre qu’il y a un sapin de la bourgeoisie, qui se veut tout de mode et d’harmonie. Face aux décorations du peuple, caractérisées par des ornements extérieurs lumineux et des Pères Noël qu’on accroche dehors pour qu’ils aient l’air d’escalader la façade. Exercice difficile à en juger par certains immeubles qui finissent par ressembler au gibet de Montfaucon". Et donc, avec mon sapin noir, je suis loin d'être une originale : "La tendance est plus sévère qu’excentrique. Suivre la mode, dans la déco de sapin, c’est aimer les couleurs sombres, comme ce noir qui est partout «et qui marche très bien»". J'aime aussi beaucoup la chute de son papier : "Est-ce dans la nature du sapin de Noël d’être voyant ? Ou peut-on en faire une création raffinée ? Laissez agir les mômes. Dans la vie, on n’est pas toujours obligé de choisir son camp, camarade."

Forte de cette lecture, je me suis lancée. Et voici ce que ça a donné :

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14e5cca77e8c78b1d623b7f9282b61d4.jpgTrès vite, j'ai jugé qu'il y avait de quoi avoir les boules, de rester à le regarder, mon sapin de Morticia Adams, plein de plumes, de boules brillantes et de boules mates. Noires. Toutes noires. Quelque chose en lui de Tim Burton ? Une sorte de sapin funèbre...

Même en l'ayant posé sur une table pleine de couleurs qui pètent, quelque chose n'allait pas.

da28fc1a9e753ba143e884cac897bfe4.jpgJ'ai donc, je le concède, cédé à la facilité. Le total black ayant ses limites, j'ai mis à mon faux sapin une touche de glam' qui n'était pas prévu au programme. A coup de mini-boules à facettes, de boules écailles réfléchissantes et de petites guirlandes de loupiotes. Mais je crois qu'il est tout de même mieux comme ca :

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Celà étant, je suis ravie d'avoir pu y glisser les plumes d'autruche négociées sur une brocante il y a deux étés. Elles proviennent du stock d'une modiste 1900.

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Avec elles, cette tête d'oiseau empaillée, qui faisait peur à la dame qui m'a vendu le lot. Je comptais depuis en faire une déco de coussin, et je n'en faisais rien.

Dans mon sapin, l'oiseau est si bien !

EDIT de mercredi 17 h 30 : juste pour Benetie, parce qu'elle ne voit pas ce que ça peut bien être, les magnifiques zoziaux de Noël à plume dans le cul dont a parlé Zabou dans les commentaires, en voici en voilà !

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Le sapin étant en noir, ils ont cette année trouvé refuge dans le ficus. Des verts et des roses. Mais j'en ai d'autres. Des bleus. Des rouges. Des argentés. Je ne vois pas toujours tout en noir, non plus.

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mardi, 11 décembre 2007

Comme un air de gimmick

A peine je feuilletais le ELLE de la semaine que déjà je pensais à Violette. Eh oui. Violette qui me demandait la semaine dernière si quand même j'avais pas l'impression que c'est tout le temps la même chose, de semaine en semaine, le ELLE ? Si. J'ai l'impression. Bon, OK, cette semaine, je n'ai pas repéré de veste Balenciaga assortie d'un jodhpur. Mais peut-être, j'ai pas bien regardé ?

Donc, question gimmicks, j'ai noté :

a60c10fcd0a9b8a4e2be8e9478564b53.jpgL'eye-liner. La rédac' y tient tellement, à l'eye-liner 2007/2008, qu'elle a lancé un sondage sur son site internet. 53 % de celles sui ont pris la peine de répondre sont pour.

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La fourrure. Elle est là chaque semaine. Cette fois, c'est en déco. Avec un titre des plus classes : Du poil partout. Pour un peu, il y avait de quoi titrer Du poil autour. La semaine prochaine ?

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Les il-faut-il faut pas. Et la question de l'âge du capitaine. Les deux ensemble, pour savoir que faire en matière de couleur de cheveux. Plus l'âge avance et plus on adoucit. Même sans CAP de coiffure, je savais ça.

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Les badges. Ca marche, sur moi, ce matraquage. Il y a trois semaines, je voulais une machine à badges. J'en veux une, encore et toujours, même si je reconnais mon lectorat a bien oeuvré pour m'en dissuader.

Quoi d'autre ?

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Kylie Minogue raconte son parcours de combattante du cancer. J'avoue que je ne l'ai même pas lu. La photo me fait peur. Comme une sorte d'Ophélie Winter qui aurait croisé Madonna d'il y a 20 ans. Mais il n'y avait donc aucune autre photo disponible ?

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Dans le genre grosse rigolade de la semaine, dans la même veine que le récent La hutte finale avec ses caricatures d'écolos, voici les accros à la danse cow-boy. Sur la photo, deux soeurs boulangères qui se croient au Far-West dès qu'elles ont fermé boutique, sous le nom d'Eagles Dancers. C'est vrai que c'est drôle. Mais on sent quand même pas mal qu'il y a foutage de gueule de qui ne fait pas partie du lectorat, ou de ce qu'on imagine être le lectorat, depuis ELLE. A force de croiser chaque semaine ou presque de tels "phénomènes", on finirait presque par se lasser ?

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La série de mode est passable. Quelques belles ambiances de nuit.

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La leçon de mode de Julie Gayet est une bonne idée. Parce que Julie Gayet s'intéresse vraiment à la mode, qu'elle s'est rendue au festival d'Hyères, qu'on sent sa démarche sincère. "Ce qui m'intéresse avant tout, c'est le vêtement ! Une étiquette griffée ne m'a jamais fait rêver. Je cherche toujours à découvrir de nouveau créateurs." Elle évoque les créateurs qu'elle porte et qu'elle aime, Richard René, ex-assistant de Jean-Paul Gaultier, Margiela, découvert grâce à sa "copine Audrey Marnay", parle de son coup de coeur à Hyères ce printemps pour la Suédoise Sandra Blacklund. Ce qui ne l'empêche pas de s'habiller aussi chez H&M, qu'elle appelle le "voleur de créateurs".

Et vive le slim, encore et toujours, hein Julie ?

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Quatre filles à la page proposent leur choix de livres genre cadeau de Noël. Outre le fait qu'Isabel Marant est celle avec laquelle je me sens davantage en affinités (les autres sont Julie Andrieu, Olivia Ruiz et Daphné Roulier), je note qu'elle a choisi le livre Le Gant, que j'avais déjà repéré.

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Pour une fois la présentation des parfums sort de l'ordinaire. Mon goût de la kitscherie est comblé avec ces photos qui semblent avoir été prises - par Martin Parr, tout de même ! - au rayon bibelots de chez Emmaüs.

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Finalement ce que je préfère en ce moment dans ELLE, ce sont les pages déco. Qui ne sont certes pas plus intéressantes que celles de Milk, dans la veine recyclage, bouts de ficelle et nostalgie de l'enfance. Mais je finis par être indulgente.

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Tout de même, le coup du meuble customisé, ça fait quelques années que je pratique, ma chaise noir et or n'en étant que le dernier exemple en date.

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Mais le Noël sans se ruiner avec ses guirlandes de papier, me ravit.

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Même s'il n'a pas grand chose de commun avec mon sapin de Morticia Adams. Celui que je présenterai demain. Si tout va bien.

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lundi, 10 décembre 2007

Mode en noir et blanc le 10 novembre 1961

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La couverture donne le ton de ce très graphique numéro de ELLE du 10 novembre 1961. Un manteau signé Jacques Anquetil, aux énormes carreaux noir et blanc.

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Côté people, Claudia Cardinale apparaît les cheveux teints en noir jais et coupée à la garçonne pour les besoins du film de Mauro Bolognini, Sénilité, tiré d'un roman réaliste d'Italo Svevo et situé dans les années 1925.

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A Venise, vient d'être révélée au grand jour l'idylle de Jean Seberg et Romain Gary. On les a vus sur le Grand Canal et l'Italie verra peut-être un mariage, rêve déjà ELLE.

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Les pages suivantes sont consacrées à cet étrange muet qui depuis 15 ans fascine les foules du monde entier, mais que torture le drame des génies incompris : le mime Marceau. "Il y a du gitan en moi, j'ai besoin des routes, je veux vivre dans l'inquiétude" confie-t-il alors à ELLE.

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Côté mode, ELLE offre un répertoire des petites robes.

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Follement appétissantes, modestement princesse elles sont rigoureusement 62.

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Le noir et blanc tient les promesses de la couverture sur une dizaine de pages. Pourquoi ? Il était là, latent, installé dans l'habitude. Soudain, il craque et sort de sa réserve (à Paris cette semaine, 110 boutiques ont misé sur le noir et blanc). C'est un collier de jais, une mousseline blanche, une fourrure noire, un mètre de satin blanc (il peut beaucoup pour vous).

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df0f0ce3aa297e23e098dd5f678d088f.jpgUn patchwork de photos présente quelques sources d'inspiration, parmi lesquelles Brigitte Bardot et Juliette Gréco. Posées de biais, les photos de Peggy, mannequin qui vient d'épouser Claude Brasseur, de Dorian Leigh, directrice d'une agence de mannequins, mère de cinq enfants, et d'un tricot rayé italien. Le Bon Magique de la semaine précédente est proposé en rappel : une botte noire prête à conquérir le reste de la page blanche.

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De la fourrure ces damiers ? Mais oui. Kalgan noir, kalgan blanc : c'est en somme de la fourrure clignotante. Signée Nina Ricci. A droite, la veste est en mohair noir, tricoté à grosses côtes entièrement ouatiné et doublé de pongé de soie, le col est en renard (Jane Lend).

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Emprunter au rayon hommes, ELLE le faisait déjà en 1961 : métissé noir et blanc, le chandail tube et raglan (85 F pour un ELLE à 0,70 F soit 279 € pour un ELLE à 2,30 €) a été choisi au magasin Brummel, devenu le Printemps de l'Homme depuis 1999. Quant à la robe en laine fine de Korrigan-Lesur (185 F), on l'amuse d'un collier bicolore.

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Noir, brasillant, ensorcelant et même aveuglant, le tailleur est en dentelle de cellophane et les poignets de renard noir. Il est signé l'Atelier et est vendu 410 F.

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Même les petites filles s'y mettent, au noir et blanc. L'un des boléros des jumelles est bordé d'imitation hermine, l'autre d'imitation loutre. Shémas et explications sont offerts aux mamans prêtes à les coudre.

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Noir et blanc toujours, la fourrure que l'on peut mettre sur tout et partout, déclinée en toque ou en cagoule.

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En novembre, on pense déjà à Noël. Parmi les 25 cadeaux à faire avec coeur... et vos dix doigts, un chat pochette coussin, un tapis marelle et une maison portative pour le chat.

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Côté déco, un choix de canapés double jeu créés pour les appartements surpeuplés.

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Côté santé, "La mode des voix graves peut rendre aphone" menace Annie Carillon. "Une femme moderne sur trois finira peut-être sa vie aphone. Parce qu'elle veulent imiter les hommes, parce que'lles deviennent "des chefs" les femmes ne pourront bientôt plus rien dire, même pas "je t'aime". Face à une telle menace, les lectrices sont invitées à faire faire de l'exercice à leur voix. "Ciel ! Si ceci se sait, ces soins sont sans succès." J'en reste évidemment... sans voix.

Vivement lundi prochain !

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