lundi, 01 septembre 2008
Collections 70 le 1er septembre 1969
Les ELLE de septembre ont de tout temps été mes préférés. Les collections hiver m'ont toujours semblé plus intéressantes que celles de l'été, le Spécial Mode de ELLE est donc pour moi un rendez-vous incontournable, même si j'y mets moins d'enthousiasme ces dernières années, abreuvée que je suis de tendances grâce à des sources qui se sont aujourd'hui démultpliées. Il m'a été très difficile d'arrêter mon choix sur les numéros de septembre à venir, tant je voudrais tous les montrer. Commençons par un numéro qui a 39 ans aujourd'hui même, celui du 1er septembre 1969.
Que de mode ! Quasiment rien d'autre sur 138 pages... Avec un peu de pubs tout de même, sur lesquelles je reviendrai. Des pages télévisées pour commencer, qui reprennent quelques tendances de la saison, patchwork de fourrure ou bas à baquette unique qui fait la jambe longue.
Le carreau fait nos beaux jours actuellement ? En 70 aussi. Signé Cardin. Pas un mot sur le slim de cuir, qui fait causer en ce moment, et qui était déjà présent.
ELLE présente un large éventail de la Magie Ungaro, dont ce manteau style suédois en agneau de Mongolie. Le maquillage papillon poétique et exceptionnel est signé Sonia Knapp.
L'artisanat reprend ses droits en grosse maille signée Courrèges.
La blouse de mousseline assortie d'une veste à brandebourgs est signée Yves Saint Laurent.
Lainage à carreaux fondus et brushing de la mort (que l'on retrouve à chaque page, le brushing, plus ou moins gonflé) pour monsieur et mesdames chez Ted Lapidus.
Combinaison du soir à col noué et costume à épaules droites sont signés Torrente.
Les Tziganes brillent, dansent, s'envolent. Elles sont heureuses en robe Dior.
Le gilet de fourrure est là aussi, un peu plus fourni, un peu plus long, que notre version 2009. Il est signé Dior.
La vraie et l'autre ? La fourrure, bien sûr ! Chat-civette à gauche (Ungaro Parallèle, 4.000 F pour un ELLE à 2 F, soit 4.600 € pour un ELLE à 2,30 €) et peluche blanche à droite pour le premier manteau long jamais présenté par Courrèges.
Le velours se sert frappé, comme du champagne, chez Yves Saint Laurent Rive Gauche.
Le Bon Magique propose un pyjama, une chemise de nuit, des demi-bas pour les pantalons et des collants pour les robes.
Le ELLE-Shop propose, dans 108 points de vente, de mettre la mode à portée de toutes les Françaises, avec des modèles signés Georges Rech ou Daniel Hechter.
Vivement lundi prochain !
11:45 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
dimanche, 31 août 2008
Petite contribution au Blog Day #2
Comme l'année dernière, j'ai décidé de faire un billet spécial Blog Day. Je trouve excellente cette idée de présenter chaque 31 août (parce que 3108 serait la "traduction" visuelle du mot BlOg en chiffres !) cinq blogs que j'apprécie mais qui ne sont pourtant pas - erreur à réparer - dans ma blogroll. Je triche un peu, mais à peine, puisque le principe du Blog Day est d'évoquer des blogs d'une thématique différente de la sienne et que ce n'est pas tout à fait le cas du premier cité.
Lorsque j'ai découvert le blog d'Oriane, j'ai commencé par beaucoup aimer son intitulé, Chic'n Kitsch. Tout un programme.
Oriane présente ses pièces vintage, chapeaux ou robe psychedelique qui fait - presque - mal aux yeux.
Je ne suis jamais déçue quand je me balade sur le blog du fuckin' gentleman, James Bort.
Ebouriffantes dames aux cheveux rouges ou bouille d'enfant, James Bort a l'art de saisir d'amusantes ou touchantes petites tranches de vie.
J'ai déjà parlé de mon addiction au Danemark, notamment en mode Rützou ou Noa Noa. Mais il y a aussi le blog de Marie, Min Lilla Veranda.
Je ne comprends pas un mot des textes mais ça ne gâte en rien la balade. Pas mal de trouvailles de brocantes, beaucoup de blancheur, aller y faire un tour, c'est se sentir immédiatement en vacances.
Il y a peu, Jack NYC, m'a laissé un adorable commentaire, sans savoir encore que j'allais visiter son blog Broadway-Matt-Jack de temps en temps.
J'y suis venue grâce à Bam-Lisa. Et j'ai encore beaucoup à y découvrir. Les images personnelles de ce passionné d'architecture sont percutantes, mais il présente aussi sur son blog le travail d'autres photographes.
Voilà déjà près d'un an que je passe sur le blog de Telle.
Telle raconte son quotidien, qui est aussi celui de ses enfants, d'une plume délicate et pudique. Sa petite fille a par exemple appris dernièrement à dompter une machine à coudre.
Bonne découverte !
Et pour que l'info circule, les liens :
http://technorati.com/tag/blogday2008
et
13:27 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : blogday 2008, technorati, blogroll, blogosphère | del.icio.us | Facebook
vendredi, 29 août 2008
Filles de & Cie
Mamie Gummer a pris le relais de Charlotte Gainsbourg pour être l'image pub de Gérard Darel. Mamie Gummer ressemble à sa mère, Meryl Streep. Et à part ça ? On n'en sait pas grand-chose, et ce n'est pas faute de la voir partout. Une fille de remplace donc une autre fille de. Doublement de, celle-ci. Et même soeur de.
A quelques jours d'intervalle, je me suis plongée dans L'Officiel, puis dans Jalouse. Les deux nous gratifient d'une interview quasi dupliquée de Vanessa Traina par Olympia Le Tan.
On notera la diversité du choix des photos, signées Matthiew Frost. Rien de surprenant, après tout, les deux titres appartiennent aux Editions Jalou. Et les plans marketing n'ont pas dû prévoir que des acharnées dans mon genre pouvaient acheter L'Officiel ET Jalouse, qui ne visent sans doute pas la même tranche d'âge. Ben ouais. Sauf que fuck ma tranche d'âge.
Partant, L'Officiel peut bien faire 500 pages et Jalouse près de 300, une fois enlevées les campagne pubs dupliquées à l'infini et le contenu rédactionnel qu doublonne, l'impression de se faire arnaquer demeure désagréable. Mais bref. Qui est donc Vanessa Traina ? La fille de l'écrivain Danielle Steele. Et à part ça ? On n'en sait trop rien. Elle est évidemment photogénique. Et serait une future styliste qui encombre son couloir de shopping bags Balenciaga. Ah. Et qui est Olympia Le Tan ? La fille de l'illustrateur Pierre Le Tan. Créatrice, lorsqu'elle n'est pas journaliste. La fille de a ceci de particulier qu'elle est souvent multifonction.
Dans Jalouse toujours, petit tour de promo pour Léa Seydoux, qui joue dans le prochain film de Christophe Honoré*. Elle est la petite-fille de Jérôme Seydoux, co-président de Pathé, lui-même frère de Nicolas Seydoux, président de Gaumont.
Ces dernières semaines, j'ai aussi aperçu je ne sais plus où une photo de la fille de Carine Roitfeld, qui présentait je ne sais plus quoi. Et je ne parle même pas de Sofia Coppola, de Zoe Cassavetes, de Stella McCartney... Le phénomène n'est pas d'aujourd'hui. Mais il devient si répandu que je n'en peux plus. J'en arrive à ne plus ouvrir un magazine, ne plus entamer la lecture d'une interview ou d'un portrait d'une (pour moi) encore inconnue sans me demander immédiatement de qui elle peut bien être la fille, la petite-fille, la nièce ou la soeur. Parfois je m'en amuse. Parfois pas.
A la longue, c'est épuisant. Et c'est saoûlant.
Je ne suis pas sexiste, hein, entendons-nous bien. J'ai le même genre d'agacement vis à vis d'un Louis Garrel, certes en passe d'être davantage (re)connu que Philippe, son cinéaste de paternel.
Etre fils/fille de n'empêche certes pas forcément le talent, ni forcément le travail. Je me demande simplement si d'autres, qui en ont au moins autant, du talent, auront à ce rythme la moindre chance de se faire un jour le moindre nom tant notre monde de people sera encombré de gens occupés à se faire un prénom.
*Au moins cette fois ne vais-je pas m'énerver à visionner un film de Christophe Honoré. Je suis peut-être l'une des rares sur la blogo à avoir détesté les Chansons d'amour, que je m'évertue involontairement à appeler Chansons françaises, pour dire dans quelle estime je les tiens. Et je m'étais pourtant montrée de bonne volonté, Dans Paris m'ayant auparavant déplu tout autant. Cette fois, ça ira comme ça, La Belle Personne ce sera sans moi. Et si je veux me faire un trip Nouvelle Vague en chansons, j'irai directement voir un Demy, qui ne me décevra pas, lui.
23:46 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : mode, mamie gummer, vanessa traina, léa seydoux, olympia le tan | del.icio.us | Facebook
jeudi, 28 août 2008
Démêler le vrai du faux
Voilà déjà plusieurs semaines que je reste bloquée sur une idée de col de fourrure, matérialisée à merveille par le Comptoir des Cotonniers, mais elle arrive de plus loin encore, cette envie-là. Au moins de la Fashion week de la fin de l'hiver, voire avant.
Peut-on porter de la vraie fourrure ? Faut-il opter pour du faux ? Le débat n'a pas fini de faire rage.
Pour ma part, je ferai les deux. Peut-être est-ce me donner bonne conscience à bon compte, mais pour le vrai, ce sera vintage. A bon compte assurément, la fourrure vintage se négocie pour trois fois rien, ce qui coûte le plus cher dans l'histoire, c'est le nettoyage.
Mes cols de fourrure de l'hiver devraient être au nombre de trois. Ils vont tous me demander un peu de bidouillage, peut-être bien à base de fleurette liberty, peut-être bien à base d'autre chose. Une doublure rose shocking à la Schiaparelli est aussi envisagée.
Le petit col en mouton doré n'a plus de doublure du tout.
Le grand col dont je ne connais pas l'origine est pourvu d'une doublure, mais elle est affreuse.
Le long et large ruban de poil de pétrole, que je compte enrouler en double, n'a pas de doublure non plus et n'aura ni liberty ni rose schocking : je ne sais pas encore comment l'assaisonner.
En quelque sorte, y'a plus qu'à.
17:30 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, comptoir des cotonniers, col, fourrure | del.icio.us | Facebook