mercredi, 20 février 2008
Saut de l'ange pour sacs de mamie
Lors de mon dernier séjour parisien, je me suis passée chez Freepstar. Sans m'y attarder. Juste le temps de plonger tête la première dans le tas de sacs benné à l'entrée. Sans arrière-pensée, avec Robert pendu à mon bras.
Mais, au petit sac de mémé je n'ai pas su résister.
Un petit (faux) croco à 5 €.
Plus 3 € de cordonnier pour une couture mal en point.
Quant au sac tapisserie tellement... tapisserie, qui affichait ses 10 €, je ne pouvais que lui dire oui.
Une tapisserie américaine ?
Ses fleurs de velours s'entendraient au mieux avec un collant brique, si je parvenais à en dénicher un.
Sauf que depuis le commentaire de Benetie, je l'imagine sans peine, le saut de l'ange des bactéries, et par le velours je suis un peu refroidie.
Pour le moment, les sacs de mamie servent donc de pièce d'appoint à ma déco. Dont je pense pourtant qu'elle n'avait peut-être pas besoin d'eux.
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mardi, 19 février 2008
J'ai lâché l'appareil... pas l'affaire
Hier, j'ai niqué mon Nikon. Ou, pour le dire plus élégamment, j'ai laissé tomber mon numérique, qui, en retour, m'a laissée tomber.
Oui, celui-là même avec lequel j'avais immortalisé cette superbe composition qui porte le N° 2 et pour laquelle il est encore possible de voter.
C'est bête, hein ?
C'est bête. Autant dire que mon humeur n'était pas au meilleur lorsque j'ai décortiqué le ELLE de la semaine. Je devrais porter des lunettes, je serais peut-être moins maladroite ? Sauf que, des rondes, vraiment ? Même griffées Paul Smith, j'ai comme un doute.
Le cultissime Coeur croisé de Playtex a 40 ans. Mode du vintage aidant, il revient dans la course. Rien d'étonnant, c'est dans l'air du temps depuis quelques saisons, mon trip années 40 de cet automne peut en témoigner.
La frange, moi ça commence sérieux à me saoûler.
Le vernis bleu idem. Mais ça faisait bien trois numéro qu'on ne l'avait pas vu, le vernis bleu, si, si, je suis de bonne foi. Donc, Sarah Michelle Gellar tenterait de s'acheter une crédibilité fashion à coup de vernis bleu. Je ne sais pas qui est cette personne. Ce que je sais, c'est qu'il en est d'autres, chères à mon coeur, qui le portent très bien, le vernis marine. Soit. Mais là où ça se gâte, c'est que la bouche hype du moment, on se la peint en orange pimpant. Ca va pas être possible, les deux ensemble, me suggère mon légendaire sens de la couleur. On ne sait pas, ELLE juxtapose les deux photos mais ne le précise pas. Dans le doute, abstiens-toi ?
Mais là où je sais que j'ai eu raison, c'est sur mon trip Nancy Cunard. Depuis, j'en ai même racheté des bracelets. En nombre. Le tout carré Burberry ne doit pas être simple à porter. 660 €. Et la mort assurée des appareils photo ?
Le style army me laisse de marbre. Ca fait combien de saisons qu'il est plus ou moins en toile de fond, le style army ? Mais je dois reconnaître que la silhouette Etro trouve finalement grâce à mes yeux.
Quand arrive le dossier de la couv' sur la grande débrouille, j'ai la trouille. On peut s'habiller récup et débrouille sans faire un mix & match du pire des années 80, ce que ne montre pas la photo de Maroussia, Florence et Yelle. Rien de bien révolutionnaire dans cet article qui nous explique que l'envie de se distinguer malin et à petits prix est le dernier snobisme.
En 2008, pas plus qu'au cours des 20 années qui ont précédé, je ne jetterai mon Perfecto. Ni mes low-boots qui dédramatisent les robes de cocktail.
Le léopard - qui revient tous les dix ans, mais là ça fait bien deux ans qu'il revient - les robes à fleurs, les robes baba cool, les cravates, les noeuds pap' et les nuisettes de satin n'attendent que nous dans les friperies. A condition d'avoir ce qu'il faut près de chez soi. Dans ma ville que j'aime pas, on s'y compose essentiellement un look à base de ce que les années 90 ont produit de plus cheap...
Le sourire de ce ELLE, c'est tout de même la rencontre de Sophie Fontanel avec la top Mariacarla. Drôle et décalée. Elle dit que, dès que les garçons ne sont plus jeunes, ce sont des petits vieux dans l'âme. Cette Italienne vient d'une famille d'hommes, un père et deux frères. Mais... Chez nous même ma mère a des couilles.
Mariacarla, en fait, je la préfère racontée par Fonelle qu'en photo. La série mode ne m'inspire pas plus que ça.
A part peut-être la robe Valentino éclairée par un foulard vintage.
Ou le délirant jean en patchwork de D&G.
L'idée de la cuisine vintage est amusante, et les ambiances photos réussies. Même si, à terme, le vintage... à toutes les sauces rique de lasser.
Tiens, ça faisait trop longtemps qu'on n'avait pas vu Inès.
Cette fois c'est pour des adresses déco. Le linge ancien reteint par Jeannine Cros, je connais. Ca fait un bon moment que je fais pareil avec le mien. Malgré ça, mon lave-linge, contrairement à mon appareil photo, fonctionne très bien.
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lundi, 18 février 2008
Stéphanie de Monaco le 4 janvier 1988
Stéphanie de Monaco fait la couverture de ce ELLE du 4 janvier 1988. ELLE a décidé de lui poser 30 questions, ainsi qu'à Mario, le boy du moment, avec qui elle n'est pas brouillée, nous assure ELLE.
Le jeu de la vérité, c'est donc de leur poser les questions séparément.
Autant dire qu'on n'y apprend pas grand-chose si ce n'est que pour Stéphanie, une bonne soirée, c'est surtout pas dans une boîte. Et que fait Mario, dans la vie ? Il est patron de boîte, à Los Angeles.
Ah si, on y apprend aussi (ou on s'en souvient brusquement !) que la mode de l'époque était tout de même... décoiffante.
On tourne la page et on change d'univers. Marguerite Yourcenar vient de mourir à 84 ans. Elle fut la première Immortelle, avec elle, toutes les femmes avaient eu l'impression d'entrer à l'Académie française, s'enflamme ELLE.
La mode du soir version junior est tout en technicolor. En stretch façon perfecto de Jean Colonna ou en longue veste de laine de Régina Rubens.
Le blouson de jean de Jean-Paul Gaultier se marie à un jupon de taffetas de Lolita Lempicka et le perf' de Schott (c'est peu après que j'ai acheté le mien !) à la robe en soie brodée.
La veste imprimée d'étoiles brillantes de Jungle se porte avec un tutu en lycra de Repetto et le cache-coeur Sonia Rykiel avec un jean Cimarron. A 7.130 F la robe Kenzo et 4.990 F le cache-coeur Rykiel (pour un ELLE à 10 F, soit 1.639,90 et 1.147,70 €), la mode est peut-être junior, mais pas les prix.
Un jury de people a été chargé par ELLE de donner la liste de ses produits de beauté coups de coeur sortis en 1987.
Béatrice Dalle adore la lingerie noire et le rouge à lèvres rouge.
Emmanuelle Béart a une salle de bains en bois.
Valérie Kaprisky se ressource dans son bain et Cécilia Noah (femme de...), Suédoise, aime la campagne, la forêt et le naturel.
Nathalie Baye aime l'or, l'écaille, les produits-bijoux, les houpettes, les pinceaux et les parfums.
Lorsqu'un mannequin est en train de devenir top model, on se dit "elle pourrait faire du cinéma". Le mannequin en question, en vedette chez Alaïa, c'est Naomi Campbell. Quatre pages pour quatre rôles, Gospel girl, Miss Mickey,
Rastawoman et Joséphine Baker.
Les boucles d'oreille clips sont partout et ELLE en présente quelques versions très bling-bling.
Le Bon Magique propose de finir l'hiver en bleu et en molleton, de la veste croisée à la marinière, en passant par le cabas.
Vivement lundi prochain !
PS : OK, donc, vivement lundi, mais tout de même, d'ici là et jusqu'à demain mardi, minuit, c'est Gainsbourscope chez Violette.
Donc, même si on est d'accord qu'on n'y vote pas pour ses copines, surtout si elles ont fait un truc tout naze, je signale à ceux qui trouveraient mon illustration de la Ballade de Johnny Jane pas naze, ni celle de Comic Strip, de Bam-Lisa, non plus, et qui, même, aimeraient vraiment bien notre production, qu'il peuvent toujours voter pour nous, merci.
Mais en en choisissant une seule, évidemment. Aucune crainte, on est toutes les deux belles joueuses, vrai de vrai.
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dimanche, 17 février 2008
Mystère et jambe de brique !
En ce début d'année, Mariga(z) et Catherine ont fait mienne l'une de leurs obsession de l'hiver : le collant brique. Je n'allais certes pas m'étonner de ne pas le localiser dans ma ville que j'aime pas, celui-là. Profitant de mon passage à Paris, je l'ai cherché, le collant brique. Au Bon Marché, je l'ai cherché. Aux Gal'Laf', au Printemps, je l'ai cherché. Et même chez DD, rue de Rennes, je l'ai cherché. Nulle part, je ne l'ai trouvé. Je suis donc passée à autre chose et j'ai fait avec du bleu canard, du gris, voire de l'orange, et surtout du noir, beaucoup de noir.
Il y a deux jours, Garance a menacé de relancer le truc avec ses Yellow 70's et Yellow 60's. Mais bon, yellow. Pas brique.
Je me suis - pour le moment et faute de temps - très peu souciée des fashion weeks en cours. Mais au détour d'une image, je suis tout de même allée voir de quoi l'hiver 2009 serait fait pour Luella. De collants briques, il serait fait ! Entre autres. Mais surtout.
En passant chez Mariga(z) qui débriefait Proenza Schouler, j'ai vu qu'elle aussi, ça l'avait repris... Vivement l'hiver 2008/2009 !
Je vais de ce pas voir si l'envie de l'introuvable collant brique est soluble dans le Vogue de mars. 440 pages (dont combien de pub ?) et un DVD backstage par Dior sponsorisé.
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