vendredi, 16 novembre 2007
En quête du foulard parfait
J'ai longtemps été plus écharpe que foulard. Mais cet automne, les foulards sont partout. Mais pas dans ma ville que j'aime pas. J'ai donc fait le tour de ce que j'avais déjà.
Et j'y ai trouvé une certaine unité de couleur. A droite, mes deux écharpes Epice.
Tellement souples, et larges, et chaudes et fabuleuses, qu'on peut les porter comme des foulards.
Et puis des carrés de soie. Mais j'ai toujours eu du mal avec le carré de soie. Celui-ci, tout froissé, je le porte dans les cheveux, il ressemble désormais à un bandeau. Je crois bien que c'est un Epice aussi. Mais j'ai enlevé l'étiquette et n'en suis plus très sûre. Quoiqu'il en soit, avec ses fleurs et ses pois il est assorti à ma chaise peinte à fleurs et rayures.
Celui-là est un Dior qui reprend un dessin de Gruau. Il est magnifique. Mais c'est un petit carré. Je ne sais qu'en faire, je ne sais comment le porter. Et quoique je fasse, on ne voit pas le dessin. Ca me chagrine. Alors je n'en fais rien.
Celui-là c'est le Plaza de toros de Christian Lacroix. Lorsque je l'ai acheté il y a quelques années, je ne savais quelle couleur choisir, je les voulais toutes. Mais je le porte peu.
Un foulard c'est comme un tableau et une fois porté, plus de tableau. Ca me chagrine. Alors je n'en fais pas grand-chose.
Puisqu'autour de chez moi il n'y avait rien en magasin, j'ai acheté celui-ci sur e-Bay.
Il a été acquis par sa précédente propriétaire en Italie, il est en laine et soie, sans marque, l'étiquette a été enlevée. Je l'ai payé 2,90 €.
Et puis j'ai fini par faire des kilomètres sous la neige pour aller chez Zara. Et j'ai trouvé le foulard de Punky. Le dernier.
Ce n'est pas un tableau, il est en laine, il est dégoulinant comme j'aime à la façon de mes écharpes Epice.
Que demander de plus ?
Ah si je sais ! Gueule de comm' ! Demain ce sera chose faite. Violette, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer !
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jeudi, 15 novembre 2007
Fébrile et trop pressée de vider mon sac !
Le même week-end, j'ai été taguée par Mzelle-Fraise et par Misschanel. Grâce à la première, on sait désormais quel genre de super-héroïne je serais. Grâce à la seconde, je vide mon sac. Et je ne le vide pas juste pour le fun et l'invite au keskyadabtonsac.
Non, je fais surtout un TEASING DE LA MORT. L'un de mes rêve sera très prochainement réalité. Même surbookée, Marion a joué les entremetteuses et j'aurai bientôt à mon bras - et au meilleur prix - un sac en forme de prénom. Pas Charlotte. Un prénom masculin.
A ce point de leur lecture, mes lectrices fashionistas m'envient déjà, non ? Sur le prénom en question et la couleur de peau de l'intéressé, je ne dirai rien. Mais je vide déjà mon sac.
Je ne vais pas l'abandonner tout à fait, celui-ci. Enfin, c'est ce que je crois encore. Je l'ai acheté soldé, cet été, alors que je fantasmais déjà depuis un moment sur celui qui sera bientôt mien. Il est beau, pratique, de bonne qualité, la couleur du cuir est parfaite, ce que ne montre pas ma photo : je ne lui trouve pas de défauts. Je n'ai rien à lui reprocher, sinon quand même une chose : le nom de la marque. C'est un Great by Sandie. Une jolie petite marque de sacs, tous les modèles présents dans la boutique où je l'ai acheté étaient plus tentants les uns que les autres. Mais Great by Sandie, pour une marque moyen-haut de gamme dont les tarifs ne sont pas ras-de-plancher, je n'arrive pas à m'y faire. A des non-initiées, c'est inavouable. Un nom pareil, on croirait que ça sort de chez Pimkie.
Finalement, je ne trimballe pas grand-chose, pour une bordélique.
Un portefeuille qui mériterait d'être remplacé. Bonne came, il tient le coup. Mais il laisse passer les pièces de monnaie, j'en ai plein le fond de mon sac. Et surtout, il est bleu. Pourquoi l'ai-je acheté bleu ? Je n'en sais fichtre rien. Juste, ça ne me ressemble pas.
Un portable. Qui fonctionne à merveille. Pourvu que ça dure. Je ne suis pas techno-addict. S'il est dépassé, et il l'est certainement largement, je m'en cogne : il fonctionne. Tiens, il est bleu aussi, pas fait exprès.
Un stylo mosaïqué qui flashe. Bleu. C'était le mieux.
Un trousseau de clés avec une Ugly doll. Une vraie, ramenée des US, ouep, même si on les trouve en France. J'adore les Ugly dolls. J'adore Ugly Home. J'ai parfois le goût de l'ugly. Et mon Ugly doll est bleue ? Voilà que je m'inquiète.
Une trousse de secours kitschos, qui n'est pas bleue et ne sert pas à me vernir de Tulipe noire contrairement aux apparences, mais à me refaire l'oeil noir. Avec même, dedans, du rouge.
Un paquet de mouchoirs en papier. Indispensables par les temps qui courent.
Une carte à mauvais café. Mais c'est ça ou rien.
Mes papiers de voiture dans leur étui tout moche. Moche mais utile.
Des chèques resto et aussi des chèques-livres.
Des lunettes dans leur étui fleuri. Je devrais les mettre pour travailler. Parfois, j'oublie.
Un bracelet acheté multi-bradé à 1 € et qui traîne encore là et qui me rappelle que j'ai une note en projet, sur les bracelets. Lettre morte pour le moment. Une de plus.
Dans mon sac, j'ai toujours un magazine. Parfois ELLE mais parfois autre chose. Pour cette fois, un ELLE Déco que j'arrive pas à ouvrir. Non que je n'aime pas la couverture, au contraire. J'ai juste toujours autre chose à faire.
Et des pièces de monnaie qui s'échappent du portefeuille bleu.
Et puis c'est tout.
Face à tant de sobriété, je m'étonne moi-même. Celui que j'attends ne risque-t-il pas d'être trop grand ?
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mercredi, 14 novembre 2007
Large vs slim taille haute, part I
Cette semaine en voyant sur la couv' de ELLE le titre sur les jeans, je me suis dis que ce dossier signé Sophie Gachet tombait on ne peut mieux. J'en suis toujours à tergiverser avec mon jean large et à user mes slims jusqu'à la corde en attendant. En attendant quoi, au juste ?
En attendant rien. Avec le jean, on fait ce qu'on veut, semble, au premier abord, dire ELLE cette semaine. Large, slim, droit, taille haute, taille basse, tout est permis. Un jean, c'est tout, titre le dossier spécial. Avec toutes ces variantes, c'est... largement plus d'un jean, qu'on a dans son dressing. Celle qui l'a évidemment compris, c'est Kate Moss, l'icône, selon ELLE. En ce moment, elle saute du jean gris au jean black en passant par l'indigo patte d'eph ou le droit délavé. Bref, elle est encore dans le mille avec cette nouvelle attitude "multi-tendances en denim" !
Il y a les mythiques. Celui de Marilyn a un petit côté 80's, pas les 80's en cour de nos jours mais 80's taille haute et large resserrée un peu à la façon des cache-couvercles des pots de confiture. Celui de Jane est pile dans la tendance. Celui de Vanessa est un droit, ravagé mais sans excès, autant dire un classique.
En fait, quand on entre dans le détail, on s'aperçoit qu'on fait pas ce qu'on veut du tout. Question de silhouette. Le slim taille basse, par exemple, exige gambette fine, ventre plat et pas trop de fesses. On le porte easy-going sans sombrer dans le no-look. On arrête les ballerines et on sort les souliers de satin. Pas si simple pour une tendance qu'on annonçait moribonde mais qui reste bel et bien lourde. En tout cas pour moi.
Le slim taille haute n'est pas pour les toutes minces. Il faut avoir des formes et ne pas être androgyne. Il aurait convenu à Marilyn Monroe. Il lui faut des talons. Le top doit être près du corps et on peut même oser la couleur. Je tourne autour du mien. Six mois que je l'ai et je le porte peu. S'il grillait la priorité au large ?
Le large taille basse est bien pour celle qui ont le buste menu mais pas forcément très minces des cuisses et des fesses. On le met pour faire hype et on abuse des codes du moment, lavallière et compensées à talon en bois.
Le large taille haute est idéal pour cacher les jambes un peu rondouillardes et les genoux un peu épais. Le large taille basse aussi, a priori, mais ce n'était pas précisé. De là à se faire mater de façon suspicieuse en jean large, y'a pas loin, moi je dis. C'est pas ça qui va me réconcilier avec le mien... Et quand il est taille haute, certaines filles affirment que cela agit comme un compresseur de ventre rebondi et fait presque l'effet d'un corset. Certaines filles ? Des noms à la rédaction ? Voilà qui fait décidément envie... A moins d'être une liane d'1,80 m il est quasi obligatoire de porter des talons. Eventuellement des sandales avec de grosses chaussettes. Ici, celles de la Redoute, décidément pas convaincantes, à se demander comment on est parvenu à les glisser dans les sandales serpent. Mais cette tendance-là, quand même, je dis ouuuuui ! C'est ce que je voulais faire avec le mien. Le temps que je trouve les sandales (que j'avais, en fait) et les chaussettes (c'est presque fait). Et le temps de faire tout ça, il neige. Bref.
Le patte d'eph' va au minces et aussi aux rondes à condition de mettre une robe pull ou une blouse bouffante ceinturée par dessus. Il lui faut des lunettes mouche, des escarpins de couleur pétillante et une blouse un poil romantique. Le but ? Faire baba classe.
Le droit va à tout le monde. Mais vraiment à tout le monde. Mais il ne faut pas chercher à le rendre original. T-shirt blanc, cachemire et mocassins, préconise ELLE. Dire qu'il va avec tout serait exagéré mais peu de choses ne vont pas avec. Tant mieux, parce que le droit, je le sors les jours sans inspiration. Mais quand même pas avec un t-shirt blanc, et encore moins avec des mocassins. Jamais je n'ai pu porter de mocassins. Mais jamais, hein !
Pour finir, Fonelle donne ses don't. entre autres, pas de broderies voyantes, pas avec une veste en jean, pas avec n'importe quel délavage ni avec trop de lycra. Un peu des évidences, non ?
Plus loin dans le magazine, Michèle Beaurenaut signe une série mode 100 %denim. Le slim y tient la meilleure place. Avec un Cerruti à 120 € un poncho Jill Sander à 530 € et les plus que vues et revues sandales Lego de Balenciaga. Et toujours du slim en Lee Cooper (69 €), veste épaulée Martin Margiela Ligne 1 (830 €) tee-shirt Petit Bateau et bottines Pierre Hardy.
Ou avec un jean en denim glacé à veste assortie (240 et 700 €) et de nouveau des shoes Balenciaga. Et puis un coup de coeur pour la robe stretch Alexander McQueen (665 €) et les collants DD flashy.
A part ça, il n'a pas pu m'échapper que Charlotte Gainsbourg donne à ELLE une interview et qu'elle fait à ce titre la couv', avec une photo qui ne me semble pas la plus réussie de la série, loin de là. Je préfère nettement une autre photo où Charlotte apparaît très... gainsbourienne.
Et puis, comme souvent, j'aime bien quand ELLE se pique de déco. Pour un bureau tout beau, je vote pour le lustre animé de Jane Fichard, créatrice pour enfants.
Et aussi pour les pinces à linge et boîtes de conserve de l'atelier-bureau de Maud Villaret.
Et encore pour la pin's party de l'illustratrice Carlotta.
De quoi avoir envie de faire la révolution au bureau.
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mardi, 13 novembre 2007
Trop merci Soffi, part II
Actuellement terrassée par un virus de saison (c'est bien moi qui suis terrassée, pas mon ordinateur), je m'en remets à ma fidèle commentatrice Soffi (qui n'a elle-même pas de blog mais est solidaire avec moi jusque dans le tag) pour donner un semblant de vie à ce blog. De manière providentielle, Soffi, dans les commentaires du ELLE vintage de la semaine, a rappelé à notre bon souvenir le sous-pull Helanca. Un must dans les années 70, je crois bien d'ailleurs en avoir porté, vraisemblablement orange, à moins qu'il n'ait été marron.
Voici ce que nous en dit Soffi, avec pour illustration une photo dont elle précise qu'elle n'y figure pas et qui m'a par ailleurs rappelé un pantalon écossais dans les roses et brun que j'ai dû étrenner en début de primaire, mes souvenirs sont un peu flous :
L'Helanca, c’est le procédé qui fait l’objet de plus de recherche et qui assure le plus gros tonnage. L’effet mousse est obtenu en donnant au fil une torsion élevée, en fixant cette torsion par chauffage suivi d’un refroidissement et en retordant le fil pour le ramener à sa torsion initiale. Le fil texturé mousse peur être considéré comme un groupe de filaments continus de forme hélicoïdale. La section des filaments est généralement déformée. Au début de la texturation, on a surtout cherché à avoir un fil gonflant. L’extensibilité n’était pas recherchée. Elle est actuellement devenue la caractéristique essentielle de ces fils mousses. Ces fils sont vendus sous la marque HELANKA® qui est certainement la plus connue.
Pour la mode, sans doute avez-vous, vous aussi le souvenir de l'électricité dont se chargait le sous-pull en nylon et qui nous foudroyait le soir, lorsqu'on ôtait le vêtement, de préférence dans la pénombre pour voir les éclairs sur notre tête.
L'Helanca était aussi un tissu utilisé pour la finition des sièges de DS par Citroën. Pour ce qui me concerne, je n'ai trouvé aucune trace du Meryliss évoqué dans le ELLE vintage cette semaine, mais je suppose que c'est un dérivé du Meryl, qui est le nom commercial d'un polyamide. En revanche, Larousse nous apprend que le Crylor est une fibre chimique dérivée du polyacrylonitrile mise au point par Rhone-Poulenc et je me suis souvenue que le Crylor se vendait aussi en pelotes de fil à tricoter. M'est ainsi revenu le très lointain souvenir d'un pull blanc à manches courtes dont ma mère m'avait dit, sans doute non sans fierté, qu'elle l'avait tricoté en Crylor.
Pour mes plus jeunes lecteurs/trices, je précise que ça se passait au début des 70's. Pas autour du 11 novembre 1918.
Si le virus est d'accord, je reviens bientôt causer jeans avec le ELLE de la semaine.
22:50 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (39) | del.icio.us | Facebook